Novès : « Une équipe bien dans ses baskets »

L’entraîneur toulousain a tenu à féliciter ses joueurs, dominateurs et vainqueurs, de Biarritz en finale de H Cup (21-19).

Qu’avez-vous pensé du match de votre équipe ?
J’ai tremblé dix minutes à la fin. Pardon, huit minutes. En première mi-temps, on domine dans le jeu, mais on est mené au score. On s’est rendu compte que sans faire grand-chose, les Biarrots nous mettaient à la faute. On a rectifié le tir dès la fin de la première mi-temps en arrêtant de faire des fautes stupides. Puis, sans perdre le fil du match, on repasse devant.

Pourtant, on a craint le pire en début de deuxième mi-temps quand Patricio Albacete a écopé d’un carton jaune…
Mais même à ce moment là, on continue à jouer et à écarter les ballons. A la fin du match, ça peut se retourner contre nous, quand ils reviennent à deux points. On peut perdre sur un drop ou une pénalité à tout moment. Mais les gars ont mis l’énergie et la lucidité pour ne pas se mettre à la faute. Sur l’ensemble du match, dans les intentions de jeu, sur les occasions créées et la pression mise, il me semble que le Stade Toulousain a dominé ce match. Mais je ne suis pas assez technicien, vous l’êtes.

Gagner en infériorité numérique, cela reflète l’état d’esprit de votre équipe ?
Oui, ça reflète l’état d’esprit de notre saison. Parce que pour être là, il faut avoir gagné beaucoup de matchs. On l’a fait, notamment à l’extérieur en Coupe d’Europe. On n’a pas pu jouer sur les deux tableaux. Je l’avais annoncé. Mais on a joué à fond la finale de Coupe d’Europe. Je crois que cet état d’esprit récompense les 35 joueurs professionnels qui ont participé à la compétition.

Peut-on dire que vous avez fait la différence à l’expérience ?
C’est le sang-froid d’une équipe qui est bien dans ses baskets. Elle est fidèle à la stratégie que les entraîneurs ont mise en place. Je veux rendre hommage à Philippe Rougé-Thomas et Yannick Bru pour leur travail.

Est-ce que le record du nombre de victoire en Coupe d’Europe vous tient à cœur ?
On était les seuls à en avoir trois. Effectivement, une de plus permet d’éloigner nos adversaires. Mais on est surtout heureux. C’est vraiment magique. Je ne sais même pas si on réalise. Je pense que les Toulousains méritent une belle fête demain. Ils nous ont soutenus pendant toute la partie, et durant toute la saison. Ils ont toujours été là, mêmes pendant les matchs difficiles de l’hiver.

W.T. à Toulouse