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Lorenzetti : «On ne pleure pas, mais les temps sont durs»

Jacky Lorenzetti

Jacky Lorenzetti - -

Quasiment éjecté de la H Cup après un nouveau revers contre les London Irish ce week-end (34-14), le club francilien est également en difficulté dans le Top 14 (7e). Le président Jacky Lorenzetti fait le point, y compris sur le chantier du nouveau stade.

Jacky Lorenzetti, tout d’abord comment se présentent les travaux du nouveau centre de vie du Racing et de l’Arena 92 ?

Le centre sera livré le 1er juillet 2012. Il y aura 35 studios pour les aspirants de l’école de rugby, des vestiaires pour le centre de formation, un restaurant, un club house pour les pros, deux terrains de rugby dont un synthétique, et 1500 m2 de bureaux. Ce sera un beau complexe. Concernant, le stade on a obtenu le permis de construire au début du mois de novembre, les travaux commenceront le 10 mars, et la livraison est prévue au dernier trimestre 2014.

Sur le front sportif, le Racing est moins étincelant…

Oui on a une année un peu difficile, mais il ne faut pas oublier que nous sommes une équipe qui a trois ans de vie dans l’élite, c’est peu. La première année, on fait 6e, ce qui n’était jamais arrivé en Top 14. L’année dernière, on était demi-finalistes. Cette année, on avait fait de la H Cup l’un de nos objectifs. C’est manqué.

Pourquoi ?

On a beaucoup de blessés, 12 dont de nombreux cadres : Benjamin Fall, François Steyn, Fabrice Estebanez, Mirco Bergamasco, Albert Vulivuli… On termine contre les London Irish avec six joueurs du centre de formation de moins de 21 ans. On ne pleure pas, mais les temps sont durs, on s’accroche.

Quand on voit les difficultés de Biarritz, de Perpignan et de Bayonne, on se dit que le championnat de France est impitoyable…

Les situations ne sont pas comparables. Nous sommes en position de qualifié pour la H Cup. La position de Biarritz est plus sérieuse, celles de l’USAP et de Bayonne aussi. Ils ont eu beaucoup de joueurs pris pendant la Coupe du monde. La réintégration des joueurs est toujours difficile. Biarritz, Bayonne et Perpignan vont s’en sortir. Les grands clubs ne meurent pas.