
Champions Cup: le Racing piégé chez les Sarries, le quart à domicile en suspens
"On va voir si on est capables de tenir la distance face à une des équipes les plus physiques du monde", prévenait Boris Palu. Le Racing voulait savoir, il sait. Les joueurs de Laurent Travers ont échoué en s’inclinant (24-27) sur la pelouse des Saracens, ce dimanche. Cette courte défaite ne leur porte pas préjudice, dans la mesure où ils étaient déjà qualifiés, mais une victoire aurait pu leur assurer un quart de finale à domicile.
Surpris par l’engagement des Sarries qui ont mené 14-0 en début de match, les Racingmen ont chassé le doute assez rapidement, par l’intermédiaire de Virimi Vakatawa (14e). Toujours aussi tranchant pour percer le rideau défensif adverse, le trois-quarts centre international a conclu avec la complicité de Finn Russell un long temps de jeu du Racing 92 (31e), juste après un essai malicieux de l’arrière Dupichot sur interception (27e).
Glasgow le grand perdant
Trois essais en un peu plus d’un quart d’heure, le Racing s’envolait. Et le carton rouge reçu par Skelton (40e) pour un coup d’épaule à retardement dans le menton de Brice Dulin aurait dû leur faciliter la tâche en seconde période. C’était sans compter sur la réaction d’orgueil des Sarries et de leur 2e ligne Maro Itoje, qui surgissait à la reprise (49e) pour redonner espoir à son équipe. Les Saracens ont ensuite fini par prendre le dessus.
Une succession de décisions difficiles à avaler en fin de match, dont plusieurs pénalités litigieuses accordées aux Sarries, a précipité la défaite du Racing, synonyme de qualification provisoire pour le club anglais, qui n’a plus que cette compétition pour égayer sa fin de saison, en attendant le résultat de Toulouse contre Gloucester. Le Racing 92 saura, au terme de ce match, s’il pourra recevoir son quart de finale à domicile. Glasgow n'a plus aucune chance de voir les quarts de finale de la Champions Cup. Le Racing compte actuellement 23 points contre 22 à Toulouse, avec un match en moins donc. Suspense en vue à Ernest-Wallon.