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Champions Cup : le Racing a déjà la tête à Lyon

Tombeur de Leicester ce dimanche (19-16), le Racing 92 défiera les Saracens en finale de la Champions Cup le 14 mai prochain à Lyon. Une échéance qui occupe tous les esprits.

L’exploit à peine consommé, le regard se portait déjà vers la prochaine marche. La seule qui compte vraiment. Depuis l’arrivée de Jacky Lorenzetti en 2006, le Racing 92, club séculaire aux cinq boucliers de Brennus, ambitionne de régner sur l’Europe. La superbe victoire ce dimanche face à Leicester (19-16) lui offre une première chance. Et si le succès du jour mérite que l’on s’y attarde, les Franciliens voient plus loin, à commencer par leur entraineur, Laurent Labit.

« C’est historique. Le premier sentiment, c’est surtout beaucoup de fierté avec le staff de manager une telle équipe et de tels joueurs, lâchait le co-entraineur (avec Laurent Travers) après la rencontre. C’est pour ça que l’on fait ce métier-là. C’est ce qu’on leur a dit dans le vestiaire. On leur a dit aussi tout de suite qu’il y a une finale à jouer. On ne sera satisfait que quand on aura fait notre job qui est de remporter la compétition. » Le discours se prolongeait chez les joueurs. « Ce genre de victoire, surtout à l’extérieur, c’est toujours très plaisant, appréciait le talonneur Virgile Lacombe. Maintenant, il reste beaucoup de semaines de compétition aussi bien en top 14 qu’en Coupe d’Europe. Il ne faut pas se sentir arrivé trop tôt. On a fait le plus dur. »

Dumoulin : « Le hasard fait bien les choses »

Dernier obstacle avant le trophée, l’impressionnante armada des Saracens inquiète autant qu’elle excite les imaginations. Flashback. La saison dernière, les deux équipes s’affrontent au stade des quarts de finale. Sur ses terres, le Racing domine mais reste à portée de tir anglais. Et le destin ciel et blanc bascule sur un coup de dé. A la sirène, l’ouvreur argentin des « Sarries » passe la pénalité de la gagne (11-12). Les Saracens filent en demies où ils seront finalement sortis par Clermont (13-9).

« On la tient notre revanche, se réjouissait le demi de mêlée Maxime Machenaud. C’est ce que l’on voulait. On sait la difficulté qui nous attend dans trois semaines. » Son compère de la ligne d’attaque francilienne Alexandre Dumoulin compte bien saisir l’opportunité : « C’est un peu le hasard qui fait bien les choses par rapport à l’année dernière. On devait gagner et au final on perd à la dernière seconde. Si on pouvait leur rendre la monnaie cette année ce serait sympa. » Et même un peu plus que ça.

S.R et L.D