Champions Cup : Clermont et le Racing sur la route des quarts

Deux déplacements à haut-risque attendaient Clermont et le Racing-Métro 92 ce samedi lors de la 3e journée de Champions Cup. Les premiers ont créé l’exploit en s’imposant au Munster (9-16). Les seconds ont signé un bon coup chez les Ospreys (19-19). Les deux peuvent croire aux quarts de finale.

Les pessimistes diront que rien n’est fait. D’ailleurs, pas sûr que des Clermontois perclus de bleus « made in Ireland » ne cogitent sur le classement avant de vider quelques pintes ce soir. La suite, ils ont le temps d’y penser. Qu’ils savourent le présent et cet exploit en forme de première pour un club français : une victoire (9-16) sur la pelouse du Munster, double-champion d’Europe (2006-2008), inamovible candidat à la victoire finale. Ce succès, acquis dans le vent, le froid et la bruine, ne doit rien au hasard. La ligne adverse, les Jaunards l’ont franchie par deux fois grâce à Lee (1ère) et Fofana (21e). Et hormis cinq dernières minutes typiques du Munster avec confiscation de balle, enchainement de temps jeu au ras et pilonnage en règle, ils ont auront toujours contrôlé la partie. Au classement de cette poule 1, tout s’éclaire pour Clermont qui s’empare de la tête, avec l’avantage de recevoir deux fois lors des trois derniers matches.

Le Racing sans regrets

A la lecture du tableau d’affichage, on pourrait se dire que le Racing-Métro 92 est passé à côté de quelque chose sur la pelouse des Ospreys. Un score nul (19-19), et surtout une égalisation galloise concédée à six minutes du buzzer sur un essai du gigantesque Matavesi. L’ouvreur francilien Goosen a même eu de belles occasions de régler la note au pied en fin de rencontre, sans succès. Mais si le Racing a dominé le premier acte (6-16 à la pause), il n’a pas vu le ballon lors du second. Personne n’aurait crié au scandale en cas de victoire galloise. Au classement de la poule 5, le bénéfice est évident. Le Racing occupe la tête en compagnie de Northampton. Comme Clermont, les Franciliens recevront deux fois sur trois. Pas encore définitif, mais les quarts s’approchent.

S.R