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Bourgoin en colère après l’arbitre

Benjamin Boyet et Bourgoin ne remporteront pas une deuxième Coupe d'Europe de rugby après le Bouclier européen en 97

Benjamin Boyet et Bourgoin ne remporteront pas une deuxième Coupe d'Europe de rugby après le Bouclier européen en 97 - -

Battu par Northampton en finale du Challenge européen vendredi soir (15-3), Bourgoin et son entraîneur Xavier Péméja pointaient les erreurs de l’arbitre du match.

Encore une fois c’est la même rengaine qui va revenir, les arbitres anglo-saxons sont-ils complaisants avec les équipes des îles britanniques lorsqu’ils les arbitrent ? Hier soir à Londres, Bourgoin n’a pas su se dépêtrer des griffes de Northampton en finale du Challenge européen (15-3) mais a eu aussi maille à partir avec un arbitre irlandais, monsieur Clancy, aux décisions pas toujours claires. Il a énormément pénalisé les Berjalliens sur les regroupements mais surtout, plus grave selon Xavier Péméja, coach des Isérois, il a oublié un « attentat » sur Morgan Parra en fin de match. Un placage à retardement qui a démoli une épaule du demi de mêlée et qui privera le joueur de tournée dans l’Hémisphère Sud avec l’équipe de France. « Les arbitres sont plusieurs. Ils sont trois, ils sont quatre, ils sont cinq, ils sont six, je ne sais pas combien ils sont. Ils ont un premier rôle c’est la sécurité du joueur, ils ne doivent pas passer à côté de ça. Ce n’est pas possible pestait Péméja après la rencontre. C’est bien il a vu le coup de poing du Berjallien à l’Anglais. C’est très bien d’avoir mis carton rouge, c’est son rôle. Ce n’est pas bien car Morgan a été détruit. C’est un attentat qui est trop sévère pour ne pas être vu. » La partie et notamment les derniers instants du match ont été marqués par de nombreux échanges virils. « Rien n‘était fait pour qu’on gagne » dira simplement le talonneur berjallien Rémy Vigneaux.

La rédaction