Fred Hermel 21/09

RAUL EST UNE GENE

Je reconnais qu’il y a quelque chose d’indécent dans ce titre. Dire, comme je suis en train de la faire, que le meilleur buteur de l’histoire du Real et vainqueur de trois Ligues des Champions représente une gêne pour ses partenaires frôle le blasphème. Voilà cependant la conclusion qui s’impose après quatre matches officiels du Real Madrid cette saison. Et surtout, après la rencontre de dimanche soir face à Xérez qui s’est conclue par un cinglant 5-0.

Quand Raul est présent sur la pelouse, il en « fait trop ». Le capitaine veut tellement prouver qu’il mérite encore sa place qu’il se jette sur tous les ballons comme un « mort de faim », au risque de gêner ses partenaires. A commencer par Karim Benzema et Kaka. Son côté « foufou », ses longues courses souvent inutiles sont un frein au développement et à l’adaptation des nouveaux joueurs.

Pour preuve la rencontre de samedi. Jusqu’à l’heure de jeu, le Real n’arrivait pas à tourner dans le bon sens et n’avait été capable que d’inscrire un seul but (sur un exploit personnel de Cristiano Ronaldo). Une fois Raul sur le banc, le jeu collectif s’est clairement amélioré et quatre buts sont arrivés…

Cette évidence est sautée aux yeux de tout le monde. A ceux de Manuel Pellegrini aussi ?