
Fred Hermel 19/10

ROBERT, MOI JE TE PARDONNE
« Que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre ». Cette parole d’Evangile me semble tout à fait adaptée pour entamer cette petite plaidoirie en faveur d’un footballeur injustement mis sur la sellette : MONSIEUR Robert Pires. Oui, ce dimanche, Robert a un peu « pété les plombs » et a traité un arbitre de « hijo de puta » (pas besoin de traduire…). Lui l'a nié sur RMC, mais c'est ce qu'affirme le rapport de l'arbitre. Ce comportement n’est certes pas recommandable et Robert Pires le sait bien. Mais il convient de lui trouver des circonstances atténuantes. L’ancien joueur d’Arsenal était à bout de nerfs car Villarreal, son équipe actuelle, occupe la dernière place du classement et que cette défaite sur la pelouse de Xerez s’est produite à cause d’un but illégal (une main flagrante).
Mais surtout, avant de juger ce fait, il convient de prendre en compte la personne qui a proférée cette insulte si classique en Espagne. Mon ami Philippe Auclair, qui l’a beaucoup fréquenté à Londres, viendra appuyer mes dires. J’en suis sûr. Robert Pires mérite le pardon de la ligue espagnole, et le nôtre, car il est sûrement le footballeur le plus gentil, le plus éduqué, le plus honnête, le plus simple, le plus respectueux qui soit.
Fred