Fred Hermel 07/09

LA DUALITE DE BARCELONE

J’adore le foot et j’adore la politique. Et le Barça est le club parfait pour me donner l’occasion de parler de ces deux « mamelles » de la société contemporaine. Plus que jamais, l’actuelle meilleure équipe du monde mérite vraiment son appellation d’origine contrôlée « Més que un club » (Plus qu’un club). Car s’y mélangent beaucoup de choses qui dépassent de loin le simple aspect sportif. Pour preuve, la dualité que va vivre le Barça cette semaine.

Ce mercredi, Puyol, Piqué, Xavi et Busquets (tous Barcelonais et tous excellents samedi dernier face à la Belgique) revêtiront à nouveau le maillot rouge de l’Espagne pour tenter, contre l’Estonie, d’assurer définitivement la qualification de la « seleccion » pour la Coupe du Monde. Leur apport sera essentiel pour que, de Madrid à Tenerife, de Saragosse à Séville, l’on puisse fêter le billet direct pour l’Afrique du Sud.

Alors que, deux jours plus tard dans les rues de Barcelone, Joan Laporta, leur président, sera aux premières loges d’une grande manifestation séparatiste catalane. Durant laquelle sera réclamée le droit pour les Catalans de « s’extirper » de la nation espagnole et de créer un état totalement indépendant.

Loin de moi l’idée de juger cette dualité barcelonaise. Mais je dois reconnaître que l’Espagne est, parfois, un pays extrêmement déroutant. C’est sûrement ce qui fait son charme…

Fred