Didier Mengo 30/11

La semaine de la Juventus a été difficile, très difficile. Battue (logiquement) à Bordeaux, elle ne peut pas se permettre un faux pas dans une semaine à Turin face au Bayern. Problème, le Bayern jouera aussi pour la qualification. Autre problème : impossible pour Ferrara de se concentrer sur ce match car 4 jours plus tôt la Juventus reçoit l’Inter en championnat. Battue hier à Cagliari, la Juventus a désormais 8 points de retard au classement; si elle veut encore espérer jouer le titre, elle doit s’imposer.

Cette situation rappelle fortement celle vécue par le Milan AC il y a quelques semaines. Leonardo était sur la sellette et on se disait qu’il était condamné. Mais en 4 jours (victoire à San Siro contre la Roma puis à Madrid en Champions), le Milan a complètement relancé sa saison (et Leonardo sauvé sa peau).

Situation équivalente donc pour Ciro Ferrara qui, selon les observateurs communément bien informés comme on dit dans le jargon, ne survivrait pas à un double échec. Réussira t-il à remobiliser ses troupes cette semaine à Vinnovo, pas certain. D’abord parce qu’il y a des absences qui pèsent en attaque (Iaquinta et Trezéguet) avec le seul attaquant de pointe disponible (Amauri) qui n’est pas au mieux physiquement et (au regard du match d’hier à Cagliari) pas beaucoup mieux nerveusement. Del Piero manque encore de rythme après une longue absence. Face au rouleau compresseur Inter, les tifosi bianconeri peuvent ainsi difficilement être optimistes pour samedi soir. L’orgueil turinois sera-t-il suffisant pour compenser ses manquements actuels ? Difficile, même si pour l’intérêt du championnat (et loin de moi l’idée d’une prise de position partisane !) une victoire de la Juventus est indispensable.

Didier