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EN VIDEO – Pourquoi la Global Poker League va fonctionner… ou pas

La future finale de la Global Poker League imaginée par son créateur

La future finale de la Global Poker League imaginée par son créateur - GPL

Invité du RMC Poker Show ce dimanche, Alexandre Dreyfus a évoqué les raisons qui pourraient faire ou non le succès de la Global Poker League, nouveau format de compétition de poker à la sauce sports US lancé par l’entrepreneur français.

C’est la compétition qui fait le buzz en ce moment dans la communauté poker. Avec sa Global Poker League t son format de jeu par équipes sur plusieurs mois calqué sur le fonctionnement des sports US, Alexandre Dreyfus veut rapprocher le poker d’un sport à part entière en l’ouvrant vers l’extérieur pour en faire un vrai divertissement populaire.

Après une semaine de jeu, deux « franchises » ont pris la tête : les New York Rounders dans la conférence « Americas » et les Hong Kong Stars (juste devant les Paris Aviators) dans la conférence « EurAsia ». Si le chemin jusqu’à la finale disputée en novembre dans la Wembley Arena de Londres est encore long, l’entrepreneur français de 38 ans créateur de la GPL est déjà conscient des choses qui pourraient marcher en faveur ou en défaveur de son nouveau bébé, fort d’un budget compris entre 3,5 et 4 millions de dollars pour sa première année.

« Personne ne nous connaît »

« J’ai un adage : le contenu est roi, la distribution est la reine, a expliqué Alexandre Dreyfus ce dimanche dans le RMC Poker Show. On va faire du super contenu, une super ligue, ça va être top. Le problème, c’est qu’il faut qu’elle soit vue. On va faire des deals avec des groupes média du monde entier pour que les gens regardent ça. Il ne faut pas oublier que personne ne nous connaît. Pour que ce soit le cas, il faut qu’on soit visible, qu’on puisse faire la promotion de la ligue et inspirer les gens à la regarder. Ce qui fait que ça va marcher, enfin je l’espère, c’est d’abord l’engagement des joueurs, le fait que le contenu soit intéressant à regarder et simple à comprendre, et qu’on fasse une première année correcte. On n’a pas l’ambition de devenir incroyables la première année. Rome ne s’est pas construite en un jour. En eSport (compétitions de jeux vidéo, ndlr), les ligues existent depuis quinze ans mais c’est seulement devenu incroyable aujourd’hui. On a un projet de malades et on y va mais il faut nous laisser un peu de temps aussi. Qu’est-ce qui pourrait faire que cela ne marche pas ? Les joueurs qui se désintéressent, des contenus rébarbatifs, que personne n’en parle plus, etc. Plein de choses peuvent faire que ça ne marche pas. Mais qu’importe. » Car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.