
Sarafina, forte comme un taureau

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Après Goldikova dimanche, c’est Sarafina qui jouait les étoiles lors de la première réunion de la semaine, lundi à Saint-Cloud. Même si, bien évidemment, les deux carrières de ces demoiselles sont - pour l'instant - incomparables, il y a chez Sarafina l’étincelle, celle que l’on ne retrouve que dans l’oeil d’un champion. Il n’y a qu’à revoir sa fin de course dans le Prix de l’Arc de Triomphe, l’an passé, pour s’en persuader. Troisième de la plus belle course du monde, alors qu’elle aurait aussi bien pu tomber (victime d’ennuis de trafic), elle avait ébloui les observateurs, fournissant même la gagnante morale d’une édition tout à fait correcte, qualitativement parlant. On ne peut pas avoir une Zarkava ou un Sea The Stars tous les ans.
Lauréate, donc, du Prix Corrida (Groupe II), ce lundi au Val-d’Or, la pouliche de son altesse Aga Khan sera peut-être dirigée vers les Prince of Wales Stakes, le 15 juin à Ascot, avant de tenter à nouveau sa chance dans l’Arc. Et si le meilleur représentant de la célèbre casaque verte était encore une princesse ?