Au cœur du Prix d’Amérique

La 94e édition du Prix d’Amérique a été remportée, dimanche à Vincennes, par la star française Jean-Michel Bazire, sur Up and Quick. RMC Sport vous plonge dans les coulisses de l’épreuve reine du trot mondial.

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C’est LE rendez-vous à ne pas manquer. Celui pour lesquels amateurs, passionnés ou novices se précipitent à Vincennes. Présenté comme le « championnat du monde » de trot attelé, le 94e Prix d’Amérique a vu ce dimanche la troisième victoire personnelle de Jean-Michel Bazire, sur Up and Quick. Sixième des neufs courses que comptait la réunion, ce Prix d’Amérique était logiquement le temps fort du jour. Et c’est presque logiquement que les tribunes se sont vidées dès le succès de Bazire, au moment où la nuit tombait sur l'hippodrome francilien.

Car le spectacle a eu lieu plus tôt dans la journée. Dès 13h, c’est devant des tribunes combles et alors que l’estrade officielle commence à se remplir doucement, que le show débute. Les 18 partants ont ainsi été présentés au public une première fois, conduits par des motards en Harley-Davidson. Puis des comédiens en échasses viennent lancer la réunion. Cinq courses durant lesquels le public a pu se chauffer et dépenser quelques euros. Puis c’est la Garde Républicaine qui entre en scène avant une nouvelle présentation des drivers.

Bazire : « La suite ? 2 grammes ! »

Il est 16h25 quand les chevaux sont lancés. La course ? Une victoire de Bazire, les larmes de sa fille, son clan qui tombe dans les bras l’un de l’autre. Le propriétaire qui jubile. Et, surtout, une nuée de journalistes, d’anonymes, d’habitués des paddocks qui tentent de se jeter sur le vainqueur, le félicitant autant que possible. Une fois sur le podium pour recevoir son trophée des mains du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, Bazire s’est montré particulièrement ému. Une Marseillaise et le voilà qui descend du podium mobile… qui tombe à la renverse au moment où les officiels quittent l’estrade.

La seule petite fausse note du jour ? Un service d’ordre un peu trop pointilleux qui a gêné Bazire lorsque celui-ci a voulu saluer son public au moment de quitter la piste. Ce qui n’empêchera pas le driver de 43 ans d’aller taper dans la main de ses supporters avant de s’engouffrer dans le hall d’accueil et de répondre aux questions de la presse. « La suite ?, le questionne un journaliste. C’est 2 grammes dans la nuit ! Et puis demain, lever à 6h45 et entraînement à 8h. »

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Pierrick TAISNE

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