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A la rencontre d'Anthony Barrier

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2011 aura été son année. Vainqueur du prix de Cornulier, titulaire de plus de cent victoires (de loin sa meilleure saison), papa depuis avril, Anthony Barrier a incontestablement franchi un nouveau cap. Jockey confirmé, il devient au fil des jours un driver chevronné, redouté des vedettes du peloton. Certains lui prédisent même un avenir « à la Franck Nivard », passé comme lui par la case « Jean-Baptiste Bossuet » en début de carrière. Comme beaucoup d’enfants de son âge, le petit Anthony Barrier rêvait de devenir footballeur professionnel. L’attaquant « vedette » du club de Château-Gontier est même repéré lors de détections régionales. Le talent est là mais pas le physique. D’un gabarit trop léger, il comprend vite qu’il ne fera pas le poids et change son fusil d’épaule. Rencontre avec ce jeune mayennais qui n’en finit plus de grimper.

2011 aura été son année. Vainqueur du prix de Cornulier, titulaire de plus de cent victoires (de loin sa meilleure saison), papa depuis avril, Anthony Barrier a incontestablement franchi un nouveau cap. Jockey confirmé, il devient au fil des jours un driver chevronné, redouté des vedettes du peloton. Certains lui prédisent même un avenir « à la Franck Nivard », passé comme lui par la case « Jean-Baptiste Bossuet » en début de carrière. Comme beaucoup d’enfants de son âge, le petit Anthony Barrier rêvait de devenir footballeur professionnel. L’attaquant « vedette » du club de Château-Gontier est même repéré lors de détections régionales. Le talent est là mais pas le physique. D’un gabarit trop léger, il comprend vite qu’il ne fera pas le poids et change son fusil d’épaule. Rencontre avec ce jeune mayennais qui n’en finit plus de grimper.

Ce qu’il nous a dit :

A propos de son métier : « Mon père avait sa licence de driver amateur. Lorsque j’étais jeune, j’allais aux courses avec lui, c’est comme ça que j’ai pris le virus du cheval. A 13 ans, je suis entré à la Maison Familiale Rurale Hippique de Pouancé (Ecole d’apprentissage regroupant toutes les disciplines : Trot, galop, sports équestres) et j’ai alors eu comme patrons Dominique Mottin, trois ans et demi, puis Sébastien Poilane, six mois. Mon premier employeur a ensuite été Jean-Baptiste Bossuet chez qui je suis resté quatre ans. J’y ai franchi un premier cap car j’avais seulement huit victoires à mon compteur en arrivant et j’ai réussi à passer professionnel et à gagner mon premier groupe II grâce à Orchidée Blonde (le prix Edmond Henry en 2007). Puis, je suis rentré au service de Franck Leblanc durant un an et aujourd’hui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, je suis « prestataire de services ». Je n’ai pas de contrat, je facture mes heures de travail à l’entraineur, Jean-Paul Marmion en l’occurrence. Cela me permet d’avoir pas mal de temps libre pour aller courir à droite ou à gauche. »

A propos de sa plus belle victoire : « Evidemment le prix de Cornulier avec Olga du Biwetz en janvier dernier. C’est une grande victoire, une grande épreuve, celle que tout jockey rêve de gagner un jour. Moi, j’ai eu la chance de la remporter assez tôt dans ma carrière. Cela donne confiance. Avant le coup, je pensais avoir une bonne chance. De là à m’imposer, peut être pas, mais je savais que si la jument faisait sa valeur, je pouvais ambitionner une troisième ou quatrième place. Durant les deux ou trois jours qui suivent, on est encore sur une autre planète mais la routine reprend le dessus. Ce métier ne laisse rien passer. On ne peut se permettre de se relâcher. Il y a une autre course qui me tient à cœur, c’est ce fameux prix Edmond Henry avec Orchidée Blonde, mon premier groupe. C’est ma compagne actuelle qui s’occupait de la jument. C’est une belle histoire.

A propos de Casaq Ligue : « C’est toujours une bonne émulation de créer un championnat. Personnellement, je n’y fais pas trop attention, tout simplement parce que je ne suis pas concerné. Je suis encore un novice dans les courses à événements, je n’en dispute pas beaucoup même si cela devient de plus en plus fréquents. Mais c’est sûr que lorsque l’on se retrouve parmi les premiers au classement, on se prend au jeu. C’est un peu comme l’étrier d’or, on fait notre bonhomme de chemin et puis dès que l’on se trouve bien classé, on en veut toujours plus. »

Crédit photo : APRH

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