
Natation: des championnats de France pour se remettre dans le bain

- - AFP
Des « France » très particuliers
« Sportivement, c’est la première compétition importante de l’année, mais symboliquement c’est beaucoup plus aujourd’hui avec les événements. C’est le premier évènement qui est organisé après les 3 jours de deuil national donc c’est forcément singulier comme moment. Il y a beaucoup d’appréhension et de mesure autour de la sécurité, mais une vraie volonté de continuer et de montrer que la vie reprend son cours et qu’on ne se laisse pas complètement abattre. »
Résister plutôt que d’annuler
« La question s’est forcément posée. Entre la décence et la résistance, il y avait la nécessité d’y réfléchir. Mais ça aurait été certainement la moins bonne réponse de ne pas maintenir ces championnats. On a fait en sorte que les mesures de sécurité soient adaptées et on a tenu à faire en sorte que la vie reprenne même si il y aura certainement encore de l’angoisse et de la tristesse dans les cœurs. Le ministère n’a pas fait de recommandation particulière sur la tenue ou non de la compétition, c’est de manière indépendante qu’on a pris cette décision. »
La sécurité renforcée
« Ca implique d’abord de rassurer les gens, de montrer qu’on a pris des mesures en plus de sécurité. On est passé en Vigipirate renforcé. Donc il y aura des palpations pour tous ceux qui rentreront au sein de cette piscine, vérification des sacs et un certain nombre d’autres mesures que l’on n’a pas vocation à révéler mais qui sont là pour tenter d’apporter d’avantage de sécurité et de rassurer les nageurs et le public. Il y aura des forces de l’ordre visibles et d’autres qui ne le seront pas. »
Prendre exemple sur le Stade de France
« On est vigilants, inquiets. On le demeure un peu et cette vigilance se nourrit aussi un peu de l’inquiétude mais avec une volonté de sécuriser d’avantage. On a la chance de n’avoir qu’une seule entrée. Donc dès l’instant où l’entrée principale est sous surveillance, on a 500 personnes qui sont en sécurité. Et on a vu qu’au Stade de France, ça a très bien fonctionné. »
Un surcoût nécessaire
« Oui, il y a un surcoût parce qu’il y a des forces de sécurité qui relèvent de la police municipale et il y a des sociétés privées qui viennent en renfort pour la palpation, par exemple, et pour la détection des métaux puisqu’il y aura des raquettes aussi pour détecter les métaux. »