
Mondiaux de natation - Favre : "Historique pour la natation française"

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Jacques Favre, quel bilan dressez-vous après cette semaine de compétition ?
On va dire que c’est le bilan espéré. On avait quelques chances, on a réussi à les transformer à chaque fois. On a un ratio de conversion de finales en podiums qui est énorme. On est content. Je vais ajouter la 5e médaille d’or, la semaine dernière avec Aurélie Muller (vainqueur du 10km en eau libre, NDLR). C’est historique pour la natation française.
Les locomotives annoncées, Florent Manaudou et Camille Lacourt, ont tenu leur rang...
S’ils n’avaient pas été là, on n’aurait pas eu de titres. Mais si l’équipe n’avait pas été là, il est possible qu’ils n’auraient pas fait autant de titres non plus. Ce qui a été intéressant c’est qu’on a montré qu’on était une équipe de France solide, solidaire. On a placé les six relais aux JO, c’était aussi un objectif. On est déçu parfois par quelques courses où l’on n’a pas été forcément au rendez-vous. Mais cette équipe a été bonne, aussi parce les têtes d’affiche ont performé.
Rio se profile, et c’est déjà dans un an...
On n’a pas encore parlé des JO avec les nageurs. L’idée c’était qu’on devait être présent à Kazan. Rio commence demain... On se laisse un peu le temps de fêter ça. On va tirer aussi pas mal de conclusions sur le niveau général de la natation mondiale. Ça va nous aider à travailler.
D’ici là, quels sont vos chantier principaux ?
Le chantier principal c’est de rester la 5e nation mondiale. Nous sommes également la 2e nation européenne derrière les Anglais qui nous ont rattrapés et doublés. Ça nous inspire aussi. Le chantier à court terme, ce sont les JO. Après, il y a un autre chantier, plus tard, Tokyo, et éventuellement 2024 si on a les Jeux à Paris.
A titre personnel, êtes-vous soulagé après ces premiers Mondiaux en tant que DTN ?
Pas soulagé, mais excité pour la suite oui. Ça nous plait la compétition et la pression. On fait ce métier aussi pour ça. C’était une semaine de paradis.