
Manaudou garde la cote

Laure Manaudou peut s’éloigner des bassins sans craindre pour son compte en banque. « Les sponsors qui l'accompagnent sur le long terme lui ont renouvelé à cette occasion tout leur soutien », précise le communiqué annonçant son break. « Elle est sortie depuis un moment du champ sportif, justifie Gilles Dumas, directeur du cabinet conseil SportLab. Elle a un taux de notoriété de pratiquement 100% et elle a autant fait la couverture de Paris-Match que l’Equipe. »
Si son arrêt va lui fermer une fenêtre d’exposition médiatique, la championne va pouvoir exister par d’autres biais. D’autant que la plupart de ses sponsors, comme EDF ou Lancel, ne sont pas exposés par Manaudou dans le cadre du sport. « Il faut que les sponsors trouvent de nouvelles choses, qui collent à son image de femme, poursuit Dumas. Son mécène Pinault (qui lui verse un million d'euros par an pendant cinq ans) la soutient pour tout ce qu’elle représente. La lâcher serait mal perçu par le public. »
Seul l'équipementier Arena ne poursuivra pas l’aventure alors qu’un contrat liait initialement les deux parties jusqu’en 2011. « La décision avait été prise dans la foulée des Jeux olympiques, jure Nicolas Préault, le PDG d'Arena France. On était arrivé à la fin d’une histoire. Cela n’a rien à voir avec sa pause. »