Manaudou : « C’est super »

Bilan mitigé de ces championnats de France en petit bassin pour Laure Manaudou, battue deux fois ce week-end sur trois sorties. En rodage, la nageuse aborde les prochains championnats d’Europe sereine. D’autant que son nouveau petit ami n’est autre que le nouveau chouchou de la natation française, Benjamin Stasiulis.

Effectivement. On comprend mieux pourquoi Laure Manaudou semblait si heureuse.
Elle n’arrêtait pas de le déclarer d’ailleurs. Il aura donc suffit d’une photo volée, d’un baiser furtif échangé derrière les gradins.
Un épisode pas si banal car aujourd’hui on peut dire que ça y’est : Laure Manaudou a fini son grand ménage. Elle a complètement tourné la page italienne. Luca Marin n’est plus son compagnon.
Voilà de quoi définitivement remettre sur les rails une Laure Manaudou qui marche aussi beaucoup au mental, au moral. Une Manaudou heureuse est une Manaudou performante assure son entourage. Ultime acte de sagesse, Laure Manaudou à décidé de ne plus étaler sa vie privée…

Laure Manaudou : « Ça c’est bien passé. J’attends les championnats d’Europe. Ça me donne confiance par rapport à mes temps et en dehors de mes courses, après on ne sait pas ce qui va se passer là-bas. J’espère y être 1ère, je n’y vais pas pour rien. Concernant ma vie privée, j’ai décidé de ne plus parler. »

Benjamin Stasiulis (triple recordman de France petit bassin sur 50m nage libre, 100m et 200m dos) questionné sur sa relation avec Laure Manaudou : « Cela ne vous regarde pas, je préfère ne pas en parler. Comme ça on parlera plus de moi que de ce qu’il se passe avec Laure. Je répondrai à chaque fois la même chose. Je préfère garder le silence là-dessus. »

Nicolas Manaudou (entraîneur) : « L’aspect psychologique c’est 50% du résultat. A partir du moment qu’on est bien dans sa tête, on nage bien, même si on n’est pas bien physiquement. A Pékin ce sera le physique et le mental. »

Claude Fauquet (DTN) : « Elle est heureuse. C’est une jeune femme heureuse et le sport ça doit aussi rendre heureux. C’est très important d’être dans un environnement sécurisant, serein, familial où elle retrouvé ses vrais repères de jeune fille et de jeune femme qui mène une vie normale. Quel qu’ait été sa décision, on avait fait le choix de l’aider et de l’accompagner. Que ce soit en Italie ou à son retour à Ambérieux. Beaucoup de personne nous ont donné des conseils en nous disant qu’il ne fallait pas faire comme ça, etc. Il faut faire confiance à Laure, on n’est pas une championne de cette dimension sans se poser les bonnes questions. Ce projet est en train de se mettre en place. »

La rédaction - Laurent Damiron