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JO 2016 - Agnel : ‘‘Faire quelque chose de sympa sur le 100m’’

Yannick Agnel

Yannick Agnel - DR

C’est la reprise. Forfait aux Mondiaux pour cause de méforme suite à une maladie, Yannick Agnel a repris le chemin des bassins pour un stage à la Martinique avec son coach Lionel Horter. A moins d’un an des JO de Rio, le nouveau membre de la Dream Team RMC Sport fait le point sur sa préparation olympique.

Le corps qui retourne dans l’eau. Et la tête déjà tournée vers Rio. En stage de reprise à la Martinique avec Lionel Horter, son entraîneur à Mulhouse, Yannick Agnel a pris quelques minutes de son temps pour faire le point sur sa préparation olympique dans l’Intégrale Sport ce mercredi sur RMC. En 2016, les Jeux seront le grand objectif du nageur tricolore. Trois ans après sa dernière médaille d’or en individuel en grand bassin, celui des Mondiaux 2013 à Barcelone sur 200 mètres.

« Je n’ai aucune appréhension par rapport à ça parce que je sais ce que je vaux et le travail qu’on fournit jour après jour à l’entraînement, explique le nouveau membre de la Dream Team RMC Sport. Quand je vois les championnats de France de cette année, qui n’étaient pas faciles à vivre avec la disparition de Camille (Muffat, ndlr) quelques jours avant, je pense qu’on a été vaillant, avec de super bonnes performances, et je suis persuadé qu’on peut retrouver un niveau équivalent dans les saisons à venir. Sur 200 mètres, mon meilleur chrono dans l’absolu est deux secondes plus rapide que le chrono du récent champion du monde. Je suis persuadé que ça nagera plus vite aux Jeux mais en travaillant bien et en étant sérieux, il y a moyen de jouer quelque chose. Si je vais aux Jeux, c’est pour gagner. Pas pour autre chose. »

« Le principal, c’est de s’amuser »

« La préparation aux JO ? Je suis déjà passé par là, je connais le plan et les efforts à fournir, relativise le champion olympique du 200 m NL et du 4x100 m NL. Il ne faut pas tirer des plans sur la comète mais faire les choses étape par étape. Rien ne se passe jamais comme prévu donc il faut faire au mieux selon les événements. Je sais que je vais devoir travailler très dur, avoir une hygiène de vie assez irréprochable pendant toute l’année olympique. Mais le principal, c’est de s’amuser. On l’oublie beaucoup avec les médias, l’argent qui commence à arriver dans la natation… Les gens se prennent de plus en plus la tête et mettent de plus en plus de pression sur un truc qui au final n’est que du sport. Je suis là pour m’amuser, pour donner le meilleur de moi-même et ne pas avoir de regrets à la fin de la course. Uniquement pour ça. »

Avec tout de même quelques objectifs en tête. « Je compte bien me qualifier sur le 100 mètres en individuel pour y faire quelque chose de sympa, avance Agnel. Le chrono du champion du monde de cette année n’est pas loin de mon meilleur temps donc si j’arrive à retrouver un niveau comme celui-là, je peux peut-être prétendre à une médaille voire au titre. Le 200, le 100 et les relais, c’est l’objectif. Je me suis fixé des objectifs de résultats. Mais c’est secret. (Rires.) Ne pas trop se mettre la pression, c’est la façon dont on a réussi à gagner avec les relais. En se disant que ce n’était que du plaisir. Dans les relais, il n’y a pas de favori. Il faudra faire attention, faire notre job et se faire plaisir. Avec ces éléments-là, il y a moyen de bien se placer sur tous les relais. »