
Riner: "J’aimerais bien arrêter en 2020, mais s’il y a les JO à Paris en 2024…"
Son huitième titre mondial
« Un an avant les Jeux, je n’avais pas le droit de perdre. Je devais marquer mon territoire et en plus il y avait mon fiston, Eden, qui était là. C’est une pression, mais j’aime bien me mettre dos au mur. »
Sa suprématie
« Avec Bolt ou d’autres, on n’est pas au-dessus. Mais on se donne les moyens de nos ambitions. A l’entrainement, on envoie. A chaque fois que je suis fatigué, je m’oblige à continuer. Là où les autres s’arrêtent, je dois continuer, si je veux garder cette constance dans ma dynamique, ma technique. »
Ses vacances
« Le programme, c’est le marathon médiatique, puis les vacances. Je pars en Guadeloupe, m’aérer la tête, voir la famille, manger des bons petits plats, me ressourcer. Il me faudra perdre trois-quatre kilos ensuite. »
Le rôle de porte-drapeau
« J’aimerais bien être porte-drapeau l’année prochaine à Rio, pour les Jeux. Ce serait trop cool d’emmener toute une délégation vers la victoire. Ce serait vraiment top. »
Sa retraite
« Je prendrai ma retraite bien avant 40 ans (il en a 26), je vous le promets. Ce serait bête de sortir par la petite porte. Dans l’idéal, j’aimerais bien arrêter en 2020 au Japon. S’il y a les Jeux en 2024, il y a un point d’interrogation. Il y a des grandes chances que je force un peu pour y participer mais je ne veux pas me fixer trop loin. »
La polémique sur son salaire au Levallois Sporting Club
« Beaucoup de choses étaient fausses. Je n’ai jamais eu d’appartement par la ville de Levallois. Ça m’a agacé. On est venu me chercher des petites noises. Ce sont toujours les mairies qui donnent les subventions aux associations sportives. Il faut bien connaitre le monde du sport, avant d’émettre des critiques. »