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Décosse : « J’ai envie d’être championne du monde »

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Un an après son sacre olympique à Londres, Lucie Décosse va disputer les Championnats du monde de Rio (du 26 août au 1er septembre). Une dernière compétition avant de se retirer définitivement les tatamis. Mais la triple championne du monde (2005, 2010 et 2011) veut finir en beauté.

Lucie, en février dernier, vous étiez éliminée en quart de finale du tournoi de Paris, une vraie déception pour vous. Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous à un mois des Mondiaux de Rio ?

Une défaite en quart de finale au tournoi de Paris, c’est énervant, d’autant que j’ai perdu sur ippon (rires). Mais je me suis remise dans de bonnes conditions en me disant que des tournois de Paris, j’en avais gagnés plein et que l’objectif c’était Rio. Je me suis vraiment remobilisée pour ces Championnats du monde.

Ce sera votre dernier grand tournoi avant de prendre votre retraite. Forcément, c’est un moment particulier…

C’est vrai que toute la préparation et les entrainements, émotionnellement, c’est bizarre. Je sais que c’est mon dernier championnat du monde, j’ai envie que ce soit le dernier et en même temps, j’ai aussi envie d’être championne du monde. Je ne veux surtout pas le rater.

En 2007, vous aviez déjà disputé ces Mondiaux à Rio, avec au bout « seulement » une médaille d’argent. La motivation est-elle toute trouvée ?

Oui, j’avais perdu en finale mais ça reste quand même une finale mondiale. Mais c’est vrai que la motivation n’a pas été dure à trouver, j’avais envie de revenir à Rio pour gagner. Et puis, je savais qu’on ne serait pas loin de la Guyane donc que je vais avoir beaucoup de famille qui sera présente pour me soutenir. C’est très important pour moi qu’elle soit là. Surtout que ce sera ma dernière compétition...

Etes-vous sûre que ce sera bien vos derniers Mondiaux ?

Oui, j’en suis certaine. Je n’ai aucun doute là-dessus. J’adore le judo mais je préfère m’arrêter au bon moment. Après, ça arrive que des sportifs aient envie de revenir. Je ne sais pas si ça m’arrivera mais là j’ai envie que ce soit mon dernier championnat.

A 31ans, vous êtes un peu considérée comme la « grande sœur » de la délégation française. Comment sentez-vous cette équipe de France ?

Très bien. Surtout avec la saison que tout le monde a faite, même si cela a été difficile au retour des Jeux Olympiques, notamment pour moi. Mais tout le monde est motivé et en forme. C’est une génération qui est là pour durer. Les filles veulent vraiment montrer qu’elles sont là pour être les meilleures pendant les quatre ans à venir.