Russie: Poutine veut faire lever son interdiction d’aller aux Jeux olympiques

Le président russe Vladimir Poutine va contester l’interdiction d’assister aux grandes compétitions internationales, dont les JO de Tokyo l'été prochain. Une sanction qui tombe après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a infligé deux ans de suspension à la Russie pour avoir transgressé les règles antidopage.

Vladimir Poutine n’a pas aimé... Le président de la Russie, comme tous les représentants du gouvernement russe, ne pourra pas assister aux grandes compétitions internationales pendant les deux prochaines années. Ainsi en a décidé le Tribunal arbitral du sport jeudi (TAS) dans l’affaire qui oppose le géant du sport mondial à l’Agence mondiale antidopage. La Russie a été exclue pour deux ans des grandes compétitions internationales, mais ses athlètes pourront concourir sous bannière neutre s'ils n'ont jamais été convaincus de dopage.

Une sanction "totalement indécente"

Vladimir Poutine se voit donc interdire d’aller, entre autres, à Tokyo pour assister aux JO l’été prochain (23 juillet-8 août). Une décision "inacceptable", selon Stanislav Pozdniakov, président du Comité olympique russe. Le chef d’Etat va contester la décision du TAS, annonce Vladimir Dzhabarov, membre de la commission des affaires étrangères. Pour ce dernier, la sanction rendue par le TAS est "totalement indécente". "Bien sûr que la Russie contestera cette décision" a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse russe RIA Novosti.

L'an dernier, l'AMA réclamait quatre ans de mise au ban et des conditions plus drastiques pour les sportifs russes. Les nouvelles sanctions toucheront en premier lieu les symboles de l'Etat russe, bien plus que les sportifs eux-mêmes. Outre les officiels qui ne pourront donc pas assister aux grandes compétitions internationales, le drapeau russe n'y sera pas montré, l'hymne russe ne sera pas joué, et la Russie ne pourra accueillir aucun événement sportif majeur.

ABr