RMC Sport

Paris 2024: c'est officiel, la Seine-Saint-Denis perd les épreuves de natation

Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont acté ce mercredi la nouvelle répartition des sites. Comme attendu, le 93 n'accueillera pas les épreuves de natation ni de volley-ball.

Comme expliqué par RMC Sport mardi, le conseil d'administration du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 de Paris a validé ce mercredi le départ des épreuves de natation et de volley-ball de la Seine-Saint-Denis, a fait savoir le président du comité Tony Estanguet lors d'une visio-conférence. Et ce dans une logique d'économies.

"On a validé la suppression de deux sites temporaires (...) ce qui va nous permettre de réimplanter les épreuves qui étaient prévues dans ces sites: ce sont les épreuves de natation et de volley-ball qui vont être directement impactées", a annoncé Estanguet. La natation, discipline reine des Jeux avec l'athlétisme, part de la ville de Saint-Denis - où elle devait se tenir dans un bassin provisoire - pour aller à Nanterre (Paris La Défense Arena) et le volley-ball part lui du Bourget pour une destination encore inconnue.

Une économie de 60 millions d'euros

Saint-Denis conserve toutefois le centre aquatique pérenne (plongeon, natation synchronisé, water polo). Au rayon des "compensations", la Seine-Saint-Denis recevra aussi l'escalade et le rugby à 7.

Le comité d'organisation a prévu de dégager 400 millions d'euros pour rester dans un budget initial de 3,8 milliards d'euros, et a remanié la carte des sites en ce sens. Selon des sources concordantes, le gain du transfert des épreuves de natation est estimé à 60 millions d'euros.

"L'ambition est maintenue, elle est très forte, avec la volonté de célébrer un évènement unique, exceptionnel, mais aussi de continuer sur cet objectif de responsabilité, de sobriété, d'engagement populaire", a justifié Tony Estanguet. La carte des sites complètement remaniée sera arrêtée "d'ici à la fin de l'année 2020", a-t-il précisé. Elle doit ensuite obtenir l'aval du CIO. 

CC avec AFP