
Paris 2024 - Bach: "Une candidature vraiment forte"
Thomas Bach, dans quelle mesure l’écologie tient-elle une place grandissante dans les candidatures pour l’organisation des Jeux Olympiques ?
Nous avons changé notre procédure de candidature pour les Jeux Olympiques dans le sens où nous demandons aux villes candidates comment les JO peuvent servir de catalyseur pour un développement durable de leur ville ou de leur région. Et cela inclut des conditions écologiques de gestion, de contrôle, et la réduction du carbone.
Ce que vous avez vu à Paris va-t-il dans le bon sens ?
C’est trop tôt, c’est un projet en développement. Mais ce que j’ai entendu de tous les responsables était très clair : la candidature de Paris va respecter cette attitude. Ce sera une candidature écologique, qui va se concentrer sur un héritage des JO pour tout Paris et toute la France.
Sentez-vous un consensus autour de cette candidature ?
Nous avons parlé (avec François Hollande, ndlr) de la contribution des JO à un développement durable et aussi de la candidature de Paris. Je lui ai dit qu’en ce moment, on voit une grande unité derrière cette candidature, que le monde sportif et le monde politique coopèrent très bien ensemble. Et ça fait une candidature vraiment forte.
Les récents attentats de Paris remettent-ils en cause les garanties de sécurité de la candidature parisienne ?
Nous parlons des JO de 2024, dans neuf ans, et personne ne connait les conditions de sécurité à Paris dans neuf ans. C’est pourquoi les conditions sont les mêmes pour toutes les villes candidates parce que le terrorisme est une affaire internationale. Les attentats de Paris n’ont pas visé Paris, la France. Ils ont visé nos valeurs humaines et olympiques et c’est pourquoi nous sommes tous visés par ces attentats.
Par rapport à la candidature parisienne, comment appréhendez-vous le retrait d’Hambourg après le refus des habitants lors d’un référendum?
C’était une situation très particulière en Allemagne qui a emmené à ce résultat-là. Nous voyons ici, à Paris, comment on peut arriver à un consensus, comment on peut construire, faire la pluie et le beau temps d’une ville et d’une région. Et je pense que dans ce sens-là aussi, Paris est sur la bonne route.