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Mayer : "Un très gros stage avec beaucoup de quantité"

Inside Rio avec RMC Sport

Inside Rio avec RMC Sport - DR

Clarisse Agbegnenou, Kevin Mayer, Yannick Agnel et Tony Parker vous font partager leur préparation des Jeux Olympiques 2016 sur RMC, du début de leur saison à leur arrivée au village olympique de Rio. Ce dimanche, c’est le décathlonien Kevin Mayer qui tire le bilan du stage de trois semaines des athlètes français en Afrique du Sud.

Kevin, quel bilan tirez-vous de ce stage de trois semaines en en Afrique du Sud ?

C’était un très long stage. Les années précédentes, j’avais eu quelques petites douleurs qui ne me permettaient pas de faire un gros stage complet. Là, il n’y avait vraiment eu aucune douleur, donc j’ai pu faire de l’entraînement biquotidien pendant trois semaines. C’était un très gros stage avec beaucoup de quantité et qui a également été positif sur le plan de la qualité. Malgré toute cette quantité d’entraînement, j’étais en forme.

N’avez-vous pas la crainte d’être en forme trop tôt alors que les Jeux sont encore dans plusieurs mois ?

Non car je ne parle pas de pic de forme mais de bonnes performances, qui sont réalisées alors que je ne suis pas encore dans mon pic de forme, ce qui est encore plus encourageant. Pour l’instant, je ne suis pas du tout dans ce pic de forme. Au contraire, ça descend un peu et je suis moins bien nerveusement. Mais j’arrive à rester performant à l’entraînement et c’est très intéressant.

Racontez-nous les installations dont vous avez pu bénéficier en Afrique du Sud…

On avait toutes les infrastructures qu’il fallait. On avait notamment une piste en herbe, ce qui est très intéressant car il y a beaucoup moins de chocs et donc de blessures. Il y avait des installations énormes pour la musculation et toutes les structures de récupération, bain froid, bain chaud, hammam, sans oublier tous les kinés de l’équipe de France. On était sur un plateau à 1500 mètres d’altitude. Pour travailler les poumons, c’était sympa. Il y avait tout ce qu’il fallait pour faire un très bon stage de préparation. C’était parfait.

Vous êtes revenu en France dimanche dernier puis vous êtes passé par l’Insep en début de semaine. L’accent est-il mis sur la récupération dans les jours qui suivent un tel stage ?

L’Insep a la chance d’avoir tout ce qu’il faut en matière de récupération, toutes les technologies qu’on puisse imaginer, donc j’ai profité de passer par Paris pour aller y faire un tour, récupérer, faire un peu de musculation pour me réveiller et pouvoir reprendre l’entraînement à Montpellier dans les jours suivants.

Après tous ces stages, l’envie de compétition doit vous titiller. Vous étiez engagé dans une compétition de perche ce samedi. Comment s’est-elle passée ?

Il y avait encore la fatigue du stage. J’ai commencé avec une barre à 5,13 m et je n’ai passé que cette hauteur. Je n’avais jamais commencé aussi haut, c’était un bon moyen de me mettre en pression dès les premières compétitions. Mais je ne suis pas satisfait de ma perche. A 5,30 m, je frôle la barre et elle tombe. J’aurais aimé aller beaucoup plus haut et je suis un peu frustré. Mais j’ai d’autres compétitions pour me rattraper.