
Lièvremont : « Une belle preuve de reconnaissance »

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Marc, le rugby à VII est devenu sport olympique ce vendredi. Comment réagissez-vous ?
C’est un soulagement. On sait que ce sont des combats jamais gagnés d’avance, même si la tendance était plutôt favorable. C’est une joie de voir le rugby reconnu au niveau mondial, même si c’est sous sa forme à VII. Par ses valeurs et son état d’esprit, il méritait d’être aux JO. On a tendance à considérer le rugby comme un sport d’initiés et on l’a vu ces dernières saisons s’implanter dans des continents où il était très peu présent comme l’Asie, l’Amérique du Sud ou l’Afrique.
L’absence du rugby aux Jeux était-elle une anomalie ?
Le mot anomalie est peut-être un peu fort. J’ai eu l’occasion de voir le rugby aux Jeux méditerranéens et j’avais trouvé ça vraiment exceptionnel. Ce contact avec les autres disciplines manquait au rugby. C’est une belle preuve de reconnaissance et la preuve que le rugby a le vent en poupe.
Le rugby a désormais l’occasion de s’ouvrir davantage au grand public…
Ce qui est étonnant, c’est que ce sport (le rugby à VII) n’ait pas pris en France. Le public français est adepte du beau jeu, du french flair et cette forme de rugby a les qualités d’un sport très spectaculaire. C’est plus facilement adaptable aux pays mineurs, par rapport aux contraintes du rugby à XV. J’espère que le rugby à VII va devenir une obligation olympique et qu’on va se donner les moyens, en France, de rivaliser avec les meilleurs.