RMC Sport

Les Jeux olympiques de Tokyo ne seront pas reportés en 2022

Une déclaration du directeur général des Jeux olympiques, Toshiro Muto, n’assurant pas totalement la tenue des JO de Tokyo en 2021 a fait naître l’idée d’un nouveau report. Le président du CIO, Thomas Bach, a balayé cette hypothèse.

Et si les Jeux olympiques de Tokyo ne pouvaient pas se tenir en 2021 après avoir déjà été reporté en raison de la pandémie de coronavirus alors qu’ils devaient initialement se dérouler en 2020? L’hypothèse n’avait pas traversé l’esprit d’un monde sportif sonné par le report rarissime de l’événement planétaire. Elle a jailli dans le débat public après une déclaration ce week-end du directeur général des Jeux olympiques."Je crois que personne n'est capable de dire si tout sera sous contrôle en juillet prochain. Nous ne sommes certainement pas en position d'apporter une réponse claire", a reconnu Toshiro Muto.

Un léger vent de panique s’est alors à nouveau mis à souffler. Suffisant pour faire intervenir immédiatement Thomas Bach qui assure qu’un report au-delà de 2021 des Jeux olympiques de Tokyo, désormais prévus du 23 juillet au 8 août, ne pourra pas être réalisé. "Nos partenaires japonais et le Premier ministre m'ont dit très clairement que le Japon ne pourrait pas gérer un report au-delà de l'été prochain au plus tard, a assuré le président du CIO à Die Welt. Vous ne pouvez pas reporter tout cela indéfiniment comme vous le pourriez avec un tournoi de tennis ou un match de football. Il n'y a pas de plan de report, mais je suis très confiant que toutes les parties se réuniront et nous donneront de merveilleux Jeux. L'OMS soutient notre choix de l'été 2021 comme nouvelle date."

Bach nie une décision trop tardive pour le report

Par ailleurs interrogé sur les atermoiements du CIO quant au report des JO de l’été 2020 à celui de 2021, Bach s’est défendu de tout retard dans la décision. "Le 21 mars, nous avons été informés de la diffusion massive du virus en Amérique du Sud et en Afrique et nous avons organisé une réunion d'urgence du comité exécutif le lendemain, rappelle le président du CIO. Car jusque-là, notre préoccupation principale avait surtout été de savoir si le Japon pouvait être un hôte sûr, mais la question est alors devenue de savoir si le reste du monde pouvait être un invité sûr. Nous souhaitions annoncer le report le 22 mars mais étant donné la large dimension des JO, nos amis japonais ne pouvaient pas dire oui ou non dans l'immédiat. Cela nous a seulement pris trois jours pour obtenir un accord à propos du report, et six jours supplémentaires pour annoncer les nouvelles dates."

MI