Le Japon aurait secrètement acté l'annulation des JO 2020, selon The Times

Selon The Times, le gouvernement japonais aurait prévu d'annuler les prochains Jeux olympiques de Tokyo - déjà reportés d'un an - en raison de la nouvelle ampleur prise par les contaminations au coronavirus. Le Premier ministre a officiellement démenti cette information.

Selon le journal britannique The Times, qui a cité jeudi une source au sein de la coalition au pouvoir au Japon, le gouvernement nippon aurait déjà secrètement acté l'impossibilité d'organiser les Jeux olympiques de Tokyo cette année, du fait de la recrudescence mondiale du Covid-19, y compris au Japon.

Pour sauver la face, le gouvernement chercherait à s'assurer au préalable que Tokyo organise les JO de 2032, la prochaine édition disponible (après Paris 2024 et Los Angeles 2028), toujours selon le Times. La semaine dernière, un ministre clé du gouvernement de M. Suga, Taro Kono, avait déjà exprimé une voix discordante en estimant qu'il ne fallait rien exclure pour les JO de Tokyo cette année.

Redoutant que l'événement n'aggrave encore la pandémie dans le pays, l'opinion publique japonaise est très majoritairement opposée actuellement à organiser les Jeux de Tokyo cet été, préconisant un nouveau report ou une annulation pure et simple, selon de récents sondages.

Le Premier ministre et les organisateurs assurent qu'ils auront lieu

Vendredi matin, le Premier ministre japonais et les organisateurs des JO de Tokyo 2020 ont réaffirmé le maintien des JO après la parution de ces informations. "Je suis déterminé" à accueillir des Jeux olympiques "sûrs" à Tokyo, en signe de "victoire de l'humanité sur le nouveau coronavirus", a notamment déclaré le Premier ministre Yoshihide Suga lors d'une séance parlementaire.

Dans un communiqué, le comité d'organisation de Tokyo-2020 a aussi rappelé vendredi qu'il était "entièrement concentré" sur les prépararatifs pour accueillir les Jeux cet été, à l'unisson avec le gouvernement japonais et la ville de Tokyo, le Comité international olympique (CIO) et le Comité international paralympique (CIP).

AFP