JO de Tokyo: le site d’aviron et de canoë touché par une invasion d’huitres

Pour supprimer les vagues dans la baie de Tokyo, site olympique d'aviron et de canoë, les organisateurs des Jeux olympiques ont installé des centaines de flotteurs. Mais une invasion d'huitres accrochées à ces bouées compromet la bonne utilisation de l'installation.

Après avoir été confrontés aux problèmes liés à la chaleur estivale et à la mauvaise qualité de l'eau, le site olympique d’aviron et de canoë de Tokyo, appelé le Sea Forest Waterway, fait face à une invasion d’huîtres selon le quotidien japonais The Mainichi. Un problème insolite pour les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo, qui doivent se confronter au regain de l’épidémie de coronavirus depuis ces dernières semaines.

14 tonnes tonnes de fruits de mer récoltés

Depuis la fin de la construction du site il y un an, un grand nombre de mollusques et crustacés se sont attachés à la surface des flotteurs cylindriques déployés pour supprimer les vagues dans l'installation de la baie de Tokyo. À mesure que les huîtres se développent et se multiplient, les appareils s'enfoncent plus bas dans l'eau et ne fonctionnent pas efficacement.

"C'est quelque chose que nous n’attendions pas du tout", a déclaré récemment un responsable. En septembre dernier, le gouvernement de Tokyo avait dépensé 140 millions de yens (plus d'un 1,1 million d'euros) pour éliminer ce qui équivalait à une infestation de 14 tonnes de fruits de mer.

Plus d'un 1,2 million d'euros dépensés par an pour maintenir l'installation ouverte

Car pour que le site olympique soit praticable, les organisateurs ont mis en place un système de dissipation des vagues qui utilise 470 flotteurs cylindriques de 12 mètres de long, chacun d'environ 60 centimètres de diamètre, qui amortissent la houle de 70% et créent une surface lisse pour les athlètes à traverser. Ainsi, Tokyo prévoit débourser 160 millions de yens (plus d'un 1,2 million d'euros). Un chiffre qui ne fera qu'augmenter à moins que le gouvernement ne trouve un moyen de se libérer de son dilemme actuel.

ALR