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JO 2024 : Pour Lapasset, la candidature de Paris ne fait guère de doute

Bernard Lapasset y croit dur comme fer.

Bernard Lapasset y croit dur comme fer. - AFP

S’il faudra attendre le vote du Conseil de Paris fin avril pour savoir si la capitale et donc, par conséquence, la France se portera candidate ou pas à l’organisation des JO 2024 (même si la décision finale et officielle ne devrait pas intervenir avant juillet), Bernard Lapasset, actuel président du Comité français du sport international (CFSI) et futur co-président du Comité d’organisation avec Tony Estanguet, s’est montré très optimiste. Morceaux choisis.

Sur l’intervention d’Anne Hidalgo, maire de Paris

« J’ai trouvé Anne Hidalgo extrêmement positive. Elle a été brillante. Elle nous a montré le chemin. On a maintenant un agenda précis. Elle s’est engagée devant ses élus. C’est vraiment une étape importante pour nous. On a le soutien du mouvement sportif depuis deux mois. Maintenant, on a la ville qui va certainement passer assez vite la deuxième étape pour nous permettre de continuer. C’est une étape importante qu’il ne fallait pas louper. On ne s’est pas planté en montant l’escalier. On est à l’étage supérieur. Je pense qu’on peut avoir une belle vision pour l’avenir. »

Sur la probabilité d’une candidature

« Est-ce qu’on va y aller ? A priori, dans la deuxième étape, c’est à peu près certain. On va avoir confirmation très vite. On peut engager immédiatement la procédure d’invitation du CIO. On va discuter avec le CIO en direct sur ce qu’il est possible de faire. Pour ouvrir ce dialogue, on a le soutien des acteurs qui vont compter pour demain. Ça ouvre un chemin très large. On va compléter le dossier et on prendra une décision au mois de juillet. Je pense qu’on sera prêts. »

Sur l’arrogance à la française

« Dans la démarche que nous faisons aujourd’hui, il n’y a aucune arrogance sur le dispositif qui est présenté. Il y a une étude complémentaire faite sur les critères du CIO. On a respecté l’agenda 2020. On n’a pas publié de rapport avant le dispositif tel qu’il était présenté au mois de décembre par l’assemblée générale du CIO. Il y a véritablement un engagement que l’on souhaite fort pour que le pays tout entier se mobilise. C’est ça l’engagement que l’on souhaite et ça, c’est un engagement qu’on porte. C’est essentiellement un message à la France et aux Français. Donnons la vraie image de ce que la France représente à l’échelon international et que les Jeux contribuent, à travers les règles du CIO, à la réussite de ce projet. »

Sur son rôle de co-président du probable futur Comité d’organisation

« J’arrêterai le mandat (de président de l’IRB, ndlr) à la fin de celui-ci. C’est-à-dire à la fin de l’année, après la Coupe du monde 2015. Il y a quelques semaines ensuite pour pouvoir procéder à un dispositif de succession. Mais, en tout cas, c’est clair, c’est net, j’accompagnerai Tony (Estanguet) dans une responsabilité partagée avec la présence d’athlètes dont on a besoin, et Tony fait partie d’un des membres du CIO qui va compter demain. On a Guy (Drut) aussi qui n’est pas là aujourd’hui mais qui n’est pas très loin, et n’oublions pas Jean-Claude Killy aussi. Et portons le fait que ce n’est pas deux hommes qui vont réussir, c’est l’ensemble d’une équipe qu’il faudra constituer. Ça fait partie des façons d’apporter une candidature solidaire, participative mais aussi ambitieuse et confirmante. »

CA et AA