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JO 2024 : Boston retire sa candidature

Cette fois c’est officiel : Boston retire sa candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques 2024. La ville américaine, peu soutenue par la population, a préféré renoncer ce lundi, comme l'a confirmé le gouverneur du Massachussetts. Los Angeles devrait récupérer le flambeau américain.

Le manque de soutien populaire laissait présager la nouvelle : Boston ne sera pas candidate à l’organisation des Jeux Olympiques 2024. Le gouverneur du Massachussetts Charlie Baker a confirmé devant la presse ce qui n’était plus qu’un secret de Polichinelle depuis quelques heures.

Avant même la téléconférence entre ce dernier et le bureau du comité olympique américain (USOC) ce lundi, le maire de la ville avait de toute façon coupé l’herbe sous le pied de tout le monde en annonçant son refus de signer un document clé pour le dossier de Boston. « C'est un engagement que je ne peux pas prendre sans l'assurance que Boston et ses résidents seront protégés, déclarait un peu plus tôt Marty Walsh lors d’une conférence de presse. Je ne peux pas signer une garantie qui utilise l'argent des contribuables pour payer pour les jeux Olympiques. » Si le sort de la candidature bostonienne est scellé, les Etats-Unis, qui n’ont plus organisé les JO depuis Atlanta en 1996, se mêleront quand même à la course.

Dans un communiqué, Scott Blackmun, patron de l'USOC, fait l’amer constat de cet échec : « Nous n'avons pas été en mesure d'obtenir le soutien d'une majorité des citoyens de Boston pour accueillir les jeux Olympiques de 2024 et les Jeux paralympiques. Par conséquent, l'USOC ne pense pas que Boston, avec le niveau de soutien actuel, serait en mesure de l'emporter face aux superbes candidatures de Paris, Rome, Hambourg, Budapest ou Toronto. »

Los Angeles présente les meilleures garanties

Alors que les villes candidates ont jusqu’au 15 septembre pour déposer leur dossier devant le CIO, Los Angeles devrait récupérer le bébé. La ville californienne présente les meilleures garanties pour l’USOC puisqu’elle compte s’appuyer largement sur les infrastructures des Jeux qu’elle a organisés en 1984. Mais comment ce revirement sera-t-il perçu au CIO ? Il peut difficilement jouer en défaveur de Paris, Hambourg, Rome, Budapest et peut-être Toronto, très tenté de se lancer à son tour.