
JO 2016, Ewanjé-Epée : "Et à la fin, c’est Bolt qui gagne"

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Vous pouvez me refaire l’histoire cent fois et les débats mille fois. Usain Bolt est venu, a vu et a vaincu, comme chaque année depuis 2008 à l’exception notable des championnats du monde de 2011 où il s’est incliné sur tapis vert face à Yohan Blake, après un faux départ disqualifiant.
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Ce dimanche soir, dans un stade pas tout à fait comble mais gaiement et bruyamment indiscipliné, Usain Bolt n’a même pas eu à forcer son talent pour se défaire de son éternel second, l’infortuné Gatlin qui a eu la mauvaise idée de naitre à l’époque Bolt.
« C’est sur 200 mètres qu’il veut frapper un grand coup »
Un départ appliqué, une course maitrisée de bout en bout et l’accélération prodige qui a fait sa réputation, aux soixante mètres. On attendait un très gros chrono après des demi-finales de feu où il s’était promené mais
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Usain était là pour gagner et rien d’autre. Il l’a annoncé : c’est sur 200 mètres qu’il veut frapper un grand coup. On s’en délecte d’avance. Usain a donc gagné son titre de légende du sprint, trois fois sacré consécutivement, en 9.81. Et dans la même course, Jimmy Vicaut continue son apprentissage en devenant le seul Français finaliste olympique de ces trente-six dernières années. Insuffisant pour le satisfaire mais on devrait le revoir très vite et très longtemps dans le carré final des grands championnats.
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