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JO 2016 : comment Agnel, Agbegnenou et Mayer attaquent la dernière ligne droite

Yannick Agnel

Yannick Agnel - AFP

En cette saison olympique, Inside Rio sur RMC vous plonge dans les coulisses de la préparation de Yannick Agnel, Clarisse Agbegnenou et Kevin Mayer. Invités de l’Intégrale Sport spéciale Rio 2016 sur RMC, les trois sportifs ont détaillé leur préparation et la façon dont ils abordent cette dernière ligne droite.

Où en sont-ils dans leur préparation ?

Yannick Agnel : « On a repris depuis quelques jours déjà. On est dans une phase progressive, mais il y a quelques jours, on était en altitude et c’était du 8 km deux fois par jour, six ou huit heures d’entrainement. C’est du costaud mais ça passe plutôt bien si on le fait sérieusement, si on se couche tôt le soir... »

Clarisse Agbegnenou : « Je suis encore en vacances. J’attends jusqu’au 4 janvier, avant de repartir en stage de ski de fond avec l’équipe de France. On va faire cinq jours en ski de fond, histoire de se remettre dedans. Après, ce sera du judo et la préparation du tournoi de Paris pour ma part. »

Kevin Mayer : « Dans quelques jours, je pars en Afrique du Sud pour un stage de trois semaines à 1 500m d’altitude. Ça va être un stage assez difficile, avec beaucoup de volume. Je vais en baver mais ce sera bon pour après parce que je souhaite faire les championnats du monde en salle à Portland en mars. »

La gestion des fêtes

Yannick Agnel : « Je m’impose de ne pas trop me gaver de cochonneries parce que j’ai perdu cinq ou six kilos depuis un petit mois. »

Clarisse Agbegnenou : « Moi, je ne vais rien changer. Pour l’instant, ça marche. Je fais pareil que les autres années, je fais un petit peu attention. Et de toute façon, je reviendrai encore plus forte. »

Kevin Mayer : « Il faut aussi savoir profiter du moment. Je suis à New York, où j’ai fêté le Nouvel An. Mais c’est sûr que je fais attention pour pouvoir reprendre l’entraînement sereinement, sans être totalement à la masse. »

Kevin Mayer
Kevin Mayer © AFP

Le 1er janvier, date clé en vue des JO

Yannick Agnel : « Ça fait un petit moment que c’est parti. Les Jeux, ça ne se construit pas l’année des Jeux mais en quatre ans, voire plus. En tout cas, ça se rapproche dangereusement et mieux vaut être prêt à ce moment-là. »

Kevin Mayer : « Lors d’une année olympique, tout le monde vous souhaite d’avoir une belle année olympique ! (sourire) On va avoir beaucoup de boulot parce que c’est l’année la plus importante pour un athlète. L’athlétisme, c’est le sport phare de cette compétition. On va s’y préparer le mieux possible. »

Les ambitions à Rio

Yannick Agnel : « Garder mon titre, je ne connais pas encore ce défi ! (Rires) Ça ne me fait pas peur. D’autant plus que sur les deux années et demie, je me suis débrouillé, je ne sais pas comment, pour ne plus être l’homme à abattre sur mes distances de prédilection. Au final, j’y vais sans poids particulier sur les épaules. J’ai bien l’intention de conserver ce titre et d’en découdre. Je compte gagner. Si je vais là-bas, c’est pour gagner. Il faudra véritablement compter sur moi. »

Clarisse Agbegnenou : « Je ferai le nécessaire. Je me ferai encore plus mal, oui, mais il ne faut pas non plus aller à l’extrême pour se blesser. Je ferai le nécessaire, je sais ce que j’ai à travailler. Et je serai vraiment programmée pour ces JO. »

Kevin Mayer : « J’ai fait quatrième aux championnats du monde de Moscou en 2013, deuxième aux championnats d’Europe il y a deux ans… La suite logique serait d’envisager une médaille. Le bronze serait déjà exceptionnel parce que je serais le premier décathlonien français à avoir une médaille olympique. »