Harcèlement: la présidente de France TV a appelé Sarlat et prône la tolérance zéro

Après le récit de Clémentine Sarlat dans le journal l'Equipe décrivant le harcèlement dont elle a été victime à France Télévisions avant de quitter le groupe, Delphine Ernotte a ouvert une enquête. La présidente du groupe de médias se montre très ferme.

Tolérance zéro pour ces dérapages qui, à l'heure de la libération de la parole, indignent au plus haut point. Présidente du groupe France Télévisions, Delphine Ernotte réagit avec fermeté au récit de Clémentine Sarlat dans l'Equipe ce samedi. La journaliste, désormais indépendante, y comptait le harcèlement et la misogynie dont elle était victime, alors qu'elle officiait sur France 2. 

"Un combat que je ne lâcherai pas"

"J'ai lu les propos de Clémentine Sarlat. J'ignorais cette situation et j'ai engagé immédiatement une enquête, raconte Delphine Ernotte dans une note écrite adressée à l'Equipe. Je l'ai appelée et j'ai échangé directement avec elle. Le harcèlement est intolérable dans toutes les entreprises et particulièrement dans le service public. L'égalité entre les femmes et les hommes est un combat que je ne lâcherai pas." 

"J'allais à Stade 2 en pleurant", a expliqué la journaliste, à qui on avait fait miroiter une place de co-présentatrice pour ensuite la reléguer loin de la lumière sur le plateau. Le tout sous les remarques misogynes et blagues salaces: "Avec les vieux, dès que je mettais une jupe, j'avais forcément droit à une réflexion." Ce qui ne devrait - heureusement - pas rester sans suite.

A.Bo