Estanguet : "Les JO en France en 2024, ça aurait vraiment de la gueule !"

A la veille d’un 14 juillet fortement marqué par la candidature de Paris pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2024, Tony Estanguet, membre du CIO et vice-président de la candidature française, a partagé sa confiance et son enthousiasme sur l’antenne de RMC.

Tony Estanguet, pouvez-vous nous expliquer tout ce qui va se passer ce 14 juillet ?

Suite à la candidature française pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 le 23 juin dernier, nos partenaires, la ville de Paris et l’Etat, ont souhaité organiser à l’occasion de la fête nationale un beau moment en présence des athlètes français. Plus d’une centaine seront présents à Paris demain pour ce premier temps de mobilisation. Les athlètes français iront à la rencontre du grand public. Il y aura sur le parvis de la Tour Eiffel, un concert grand public et une rencontre avec le président de la République à l’Elysée pour commencer à parler de la stratégie de mobilisation des athlètes français sur cette candidature.

Le but est de montrer que tout le monde est mobilisé…

Oui, de montrer que, cette fois-ci, les athlètes français se mobilisent vraiment sur ce projet. Ils étaient présents en force le 23 juin pour annoncer la candidature. Ils continuent quelques jours après à s’impliquer en venant rencontrer le chef de l’Etat à Paris, pour échanger sur cette stratégie. L’idée est de créer ce petit groupe d’athlètes français qui va régulièrement travailler ensemble. Ils sont les mieux placés pour parler des Jeux. Ils les ont vécus.

Sentez-vous une différence par rapport aux candidatures malheureuses de 2008 et 2012 ?

Malheureusement, je n’étais pas trop impliqué. J’étais encore en activité et peut-être un peu trop jeune. On a vraiment décidé de s’appuyer sur ces expériences passées. Les échecs sont les meilleurs moyens de préparer les victoires. Les sportifs le savent très bien. Mais il ne manquait pas grand-chose pour Paris 2012, deux petites voix seulement… N’oublions pas qu’on avait déjà une belle candidature.

Depuis le 23 juin, vous ne vivez plus que pour Paris 2024…

(Il rit) C’est vrai que je suis pas mal impliqué sur ce dossier, avec aussi celui de Pau dans un mois (la Coupe du monde de canoë-kayak du 13 au 16 août). Je dois trouver cet équilibre. Mais les Jeux Olympiques et Paralympiques en France en 2024, ça aurait vraiment de la gueule ! Je pense qu’on peut les arracher cette fois-ci. Ce serait une belle chose pour notre pays.