
Coronavirus: les Jeux olympiques seront reportés selon un membre du CIO

Dick Pound face aux journalistes - @AFP
Le vétéran Dick Pound, membre du CIO depuis 1978, avait été le premier à évoquer la possibilité d’un report des JO de Tokyo, avant de se faire contredire par Thomas Bach. Le Canadien n’en démord pas. Cette fois, il en est certain. "En se basant sur les informations que le CIO possède, il a été décidé de reporter l'événement", a-t-il assuré à USA Today ce lundi. Mais rien n'est officiel ce lundi soir.
"La suite n'a pas encore été déterminée, mais les Jeux ne débuteront pas le 24 juillet, ça j'en suis sûr", a-t-il appuyé. Il faut dire que le contexte a évolué. Nombre de fédérations et de CNO ont réclamé un report ces derniers jours, poussant le Comité international olympique (CIO) à envisager l’hypothèse beaucoup plus sérieusement.
Dick Pound: "C'est évident que ce n'est plus possible"
"De mon point de vue, le comité olympique n’a pas d’autre alternative que de reporter les Jeux, avait indiqué Dick Pound indiqué à RDS. On va discuter de toutes les alternatives. L’annulation, ce n’est pas envisageable, et continuer le 24 juillet, ce n’est plus possible avec la prolifération du coronavirus."
Le CIO s'est donné quatre semaines pour trancher et envisage désormais plusieurs possibilités. "Ils vont explorer des options avec les Japonais bien sûr, puis il y aura toutes sortes de parties prenantes, fédérations internationales, comités olympiques nationaux, athlètes, a précisé Dick Pound à USA Today. Et puis dans quatre semaines, ils vont essayer de présenter un plan B aussi précis que possible.
Denis Masseglia lui-même, président du CNOSF, pourtant réticent à se prononcer sur le sujet en fin de semaine passée, s’est rendu à l’évidence ce lundi. "A partir du moment où le CIO indique qu’il réfléchit à d’autres solutions, c’est qu’il a déjà pris l’option de les reporter, a confié le dirigeant français. Je pense que le report est inévitable. On est dans une situation dont on ne sait même pas quand est-ce qu’elle va finir. Tous les jours, les gens s’interrogent quand est-ce qu’on va sortir de la crise sanitaire. Quand est-ce que certains pays vont en sortir ? Quand est-ce que d’autres vont y rentrer ? Le sport, c’est secondaire."