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PSG: "Pas facile de gérer ce rythme effréné", confie Luka Karabatic

Le pivot du PSG Handball et de l’équipe de France ne rentre pas bredouille du Final Four de Ligue des Champions avec son club. Une troisième place acquise face à Veszprem qu’il faut vite digérer car dans deux jours, Luka Karabatic débutera la préparation pour le Mondial 2021 en Egypte (du 14 au 31 janvier).

Paris ne rentre pas à la maison les mains vides, vous méritiez peut-être même une finale avec un tirage au sort plus favorable pour la demi-finale?

On ne le saura jamais. En tout cas, ce n’est jamais facile de jouer un match pour la 3e place après un gros combat et une déception en demie (défaite face à Barcelone la veille, ndlr). On a eu une belle réaction, mentalement surtout. On a été dans le combat d’entrée. On avait envie de gagner et ça s’est vu sur le terrain. On n’a pas lâché. La saison est encore longue. Ce n’est pas un Final Four qui se termine en juin comme d’habitude. Il y a encore beaucoup de choses qui arrivent. On continue de se construire. On n’était pas loin contre Barcelone, je pense. J’espère qu’on a posé une pierre de plus à notre édifice.

Avec une équipe différente, une préparation perturbée avec les deux cas de Covid-19 avec Steins et Toft Hansen, ce Final Four reste positif pour l’avenir?

J’espère. Je n’aime pas m’apitoyer sur mon sort et rester sur les coups durs. Sans Niko, sans Luc (Seins), qu’on avait pris le temps d’intégrer, cela a un peu tout chamboulé. On s’est adapté comme depuis le début de la saison. On a continué à se battre et être solidaire. Et ça s’est vu pour prendre cette troisième place.

Vous allez enchaîner avec l’équipe de France qui a déjà débuté sa préparation pour le Mondial en janvier en Egypte, vous vivez un rythme infernal?

Je réattaque dès jeudi. C’est un rythme effréné. Ce n’est pas facile à gérer, de ne pas avoir de vacances à Noël, pas de coupure. On donne beaucoup depuis un certain temps. C’est comme ça. On savait que le calendrier allait être infernal. Il faut déjà récupérer de ce week-end car c’est très éprouvant de jouer deux matchs de très haut niveau en deux jours. On va réattaquer avec l’équipe de France avec plein d’objectifs qui arrivent. Il faudra avoir de l’envie. Il n’y pas le choix.

Arnaud Valadon