Nikola Karabatic, un géant parmi les géants

Meilleur buteur français de la finale contre le Qatar (5 buts), Nikola Karabatic a été à la hauteur de sa réputation lors du Mondial qatari. A 30 ans, le désormais triple champion du monde, qui visera une troisième titre olympique à Rio, s’impose comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du handball.

On juge les grands joueurs dans les grands matches. Nikola Karabatic en a encore été le parfait exemple lors du Mondial au Qatar. Plus la compétition a avancé et plus le demi-centre de l’équipe de France s’est affirmé comme le patron de son équipe et surtout la star du handball mondial. L’Espagne en demie (26-22) ? « Niko » score à trois reprises et franchit la barre symbolique des 1000 buts en sélection. La finale face au Qatar ? « Il a fait une super première mi-temps », observe Daniel Costantini, membre de la Dream Team RMC. Auteur d’une entrée en matière tonitruante, il a été le meilleur buteur côté français avec 5 réalisations, soit désormais 1006 en 256 capes avec les Bleus.

Si ces chiffres impressionnent, les titres donnent encore davantage le tournis. Car si Nikola Karabatic n’a pas hérité du titre MVP du Mondial, décerné à Thierry Omeyer, le joueur du FC Barcelone vient de remporter son troisième titre mondial à 30 ans (2009, 2011 et 2015). Des sacres auxquels s’ajoutent deux titres olympiques (2008, 2012), trois couronnes européennes (2006, 2010 et 2014) et deux Ligues des champions (en 2007 avec Kiel et 2003 avec Montpellier).

Dumoulin : « C’est le référent »

Autant de triomphes auxquels Karabatic a activement participé, se métamorphosant au fil des ans comme le leader de la meilleure équipe de hand de tous les temps. « Niko a toujours été un vrai leader, un patron sur le terrain mais aussi en dehors lors des séances vidéo et les séances de travail, rappelait il y a quelques jours Cyril Dumoulin, gardien des bleus. C’est le référent. Il est un peu plus exposé qu’avant mais pour moi, il a toujours été comme ça. » Le profil du meilleur joueur de handball de tous les temps ?

la rédaction avec Antoine Arlot au Qatar