
Mondial : les Bleus déjà qualifiés

Daniel Narcisse et la France s'envolent en 8e - -
Sans verser dans l’excès de confiance, la victoire de la France face au Brésil (27-22), encore modeste nation sur la planète handball, ne faisait pas vraiment l’ombre d’un doute. Restait à savoir à quelle sauce les Brésiliens allaient être mangés. Après l’indigeste sauce tunisienne (victoire dans la douleur en ouverture, 30-27) et la plus goûteuse sauce slave (large victoire contre le Monténégro, 32-20), les Français ont régalé contre des Vert et Jaune trop limités pour lutter contre les doubles champions du monde en titre.
D’autant que Thierry Omeyer, en demi-teinte lors des deux premiers matches, avait décidé de ne pas leur faciliter la tâche. Impressionnant sur sa ligne, le portier tricolore a littéralement écœuré ses adversaires en réalisant un petit festival. 15 arrêts sur 20 tirs lors de la seule première période. Un mur. Dans ces conditions, ses partenaires n’avaient plus qu’à assurer pour prendre le large (6-1 au quart d’heure de jeu, 12-5 à la pause).
Karabatic convoqué le 29 janvier
Le très net relâchement au retour des vestiaires n’y changera rien, le mal - ou le bien, question de point de vue - était déjà fait. Avec cette troisième victoire en trois matches, les Tricolores ont d’ores et déjà validé leur ticket pour les huitièmes de finale. Les matches contre l’Argentine (mercredi, 20h45) et l’Allemagne (vendredi, 18h15) auront donc pour seul enjeu de leur assurer un tirage plus clément.
Du tout bon, côté sportif. Reste à espérer que la convocation de Nikola Karabatic, le 29 janvier, devant le juge d’instruction de Montpellier dans le cadre de l’affaire des paris suspects, ne perturbera pas le leader des Bleus. Mais Philippe Bana, DTN du handball français, ne se fait aucun souci à ce sujet : « Nikola devait sûrement le savoir. C’est un roc ! Il est solide dans sa tête. Tout ce qui peut lui arriver va lui donner de l’énergie supplémentaire ». Le Montpelliérain sera entendu deux jours après la finale. Et, qui sait, peut-être couronné d’un troisième sacre mondial consécutif…