Mondial de hand : les Bleus commencent par une balade

Les handballeuses françaises ont lancé leur championnat du monde par un large succès face à l’Allemagne (30-20) ce samedi à Kolding (Danemark). Les filles d’Alain Portes s’emparent de la tête du groupe C.

C’est ce que l’on appelle une entrée en lice sans frayeur. Toujours devant au tableau d’affichage, la France a largement dominé l’Allemagne (30-20), ce samedi dans la Sydbank Arena de Kolding (Danemark). Face à un adversaire avec lequel elles entretenaient un contentieux depuis le dernier Euro (un nul 24-24 qui les avait dépossédées de leur destin), les Bleues ont rempli un double objectif : effacer ce mauvais souvenir et marquer les esprits d’entrée dans ce Mondial.

« On voulait vraiment commencer sur une bonne note, notamment défensivement. Les Allemandes n’ont mis que 20 buts, c’est donc une bonne performance, commentait Alexandra Lacrabère. Il ne fallait pas se rater, surtout face à l’Allemagne. On savait qu’on devait être dans la compétition dès le début. Si on veut aller le plus loin possible, il faut que défensivement on soit dans le bon rythme. Individuellement, on est toutes bien rentrées dans ce mondial. Ça fait du bien. Si on se qualifie pour les huitièmes, on est capable de tout. Ce n’est pas parce qu’on est en année olympique qu’il y a plus de pression. Je pense qu’on peut faire un grand coup. »

Pineau et Lacrabère déjà en jambes

Au quart d’heure de jeu, les filles d’Alain Portes menaient déjà de quatre buts (8-4). Avec neuf longueurs à la pause (19-10), le sélectionneur pouvait envisager de procéder à un large turnover. Bonne nouvelle pour la suite d’une compétition dans laquelle elles ambitionnent le dernier carré, les Bleues semblent pouvoir s’appuyer sur des cadres en jambes, à l’image du duo Pineau-Lacrabère, respectivement auteurs de sept et six buts.

Les Tricolores s’emparent provisoirement la tête du groupe C. Pour rappel, les quatre premiers du groupe, qui compte six équipes seront qualifiés pour les 8e de finale. Mais les Tricolores, championnes du monde en 2003, visent beaucoup plus haut. Un ticket pour Rio par exemple que leur assurerait le titre suprême.

la rédaction