
Les Experts à l’Elysée, comme à la maison

- - AFP
En ce mardi, seuls les costumes et les cravates étaient sombres au Palais de l’Elysée. Deux jours après le 5e sacre mondial de l’équipe de France de handball au Qatar, les Experts étaient célébrés par le Président François Hollande, sous les ors de la République, dans une atmosphère des plus conviviales.
Et pour cause ! A l’Elysée, la plupart des Experts sont désormais comme à la maison. Jérôme Fernandez, auréolé de deux sacres olympiques, quatre mondiaux et trois européens, parcourait les couloirs du Palais pour la septième fois de sa vie. « J’étais déjà là à l’époque de Jacques Chirac (2001), donc j’ai connu trois présidents. C’est à chaque fois un plaisir de se rendre ici parce que ce n’est pas tout le monde qui a la chance de pouvoir vivre ces moments-là », rappelle le capitaine des Bleus. « Ouais, on va à la maison, c’est une résidence secondaire pour moi on va dire », rigole Daniel Narcisse en écho.
Hollande : « Ça ferait un beau gouvernement »
Des éclats de rire, des oreilles de lapin, la poussette de Cédric Sorhaindo qui prend la pose, des selfies en pagaille : ce mardi après-midi aux alentours de 14h, l’atmosphère feutrée de l’Elysée était donc brisée en mille morceaux par la joviale équipée bleue.
Et le président n’était d’ailleurs pas le moins badin de la troupe. « Ça fait 20 ans que ça dure. Ça doit être énervant pour les adversaires. Je veux avoir une pensée pour eux », glisse Hollande dans son discours, avant de dédier une nouvelle plaisanterie à Jérôme Fernandez : « Il est très vieux, il a 37 ans. C’est terrible. Ça doit être dur à vivre. »
Un maillot floqué du numéro de la Corrèze
Après avoir reçu un maillot tricolore floqué du numéro de département de la Corrèze, le 19, Hollande se voit prêter une médaille par Kevin Nyokas pour un ultime photo-call. Le président soulève alors l’imposant trophée. « On l'a prévenu que c'était lourd mais le Président est costaud aussi » s'amuse Didier Dinart, ancien international, aujourd'hui membre du staff. Hollande poursuit alors son stand-up, demande à conserver le butin « pour financer le budget du sport » et compare le groupe qui pose à ses côtés à un « beau gouvernement ».
Il y a fort à parier que Nikola Karabatic and co ne seraient pas réfractaires à de nouveaux mandats sur le toit du monde et quelques prochains détours par l’Elysée. Avant de quitter les lieux, et d’hurler avec ses comparses un cri de guerre qui résonne encore dans la cour, Michael Guigou a d’ailleurs pris le président par l’épaule pour lui lancer « à la prochaine fois ».
14 ans après, même endroit, même fierté. #rescapésde2001 pic.twitter.com/QxB6yDKfUL
— Jérôme Fernandez (@JrmeFernandez) 3 Février 2015