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Krumbholz : « La Corée, un adversaire déroutant »

Krumbholz et les Françaises ne sont plus qu'à une marche du lot de consolation

Krumbholz et les Françaises ne sont plus qu'à une marche du lot de consolation - -

L’équipe de France a vaincu la Hongrie 32 à 27. Un succès qui l’autorise à rencontrer dimanche la Corée du Sud pour une place de 5e en cas de nouvelle victoire, et surtout la possibilité d’organiser à domicile un tournoi qualificatif préolympique.

Olivier Krumbholz, un succès qui permet à la France de poursuivre l’aventure mais qui a montré à nouveau les hauts et les bas de cette équipe…
On en doutait pas, elles ont fait un peu peur dans les 2, 3 premières minutes, là elles ont lâché la balle, puis après on a tout remis en ordre. L’équipe a bien joué face à un adversaire redoutable. On a peiné sur Toth au début, alors qu’on avait le plan de jeu de bloquer Toth et Görbicz, on a bien bloqué Görbicz qui n’a pas fait grand-chose, par contre Toth nous a fait très mal, ça a été plus facile quand on a réussi à la contrer. On a eu une période difficile en seconde mi-temps où elles reviennent, on a subi sur les cinq contre six comme d’habitude. Ça leur a permis de revenir au score. A partir de ce moment là les filles savaient qu’il fallait encore marquer des buts. Et pour marquer il faut prendre ses responsabilités, il ne faut pas rester dans les 12 mètres. Il y a des gens dans les tribunes qui ont crié qu’il fallait s’engager, et elles se sont engagées, et elles ont retrouvé des solutions.

Les avez-vous senti remontées avant la rencontre ?
Pas forcément. Autant elles étaient remontées sur le quart contre la Norvège, autant là il y avait cette espèce de tristesse qui nous faisait peur. Elles ont sû la surmonter. Elles ont été très pro. A Bercy dans cette ambiance, il y a beaucoup de monde qui a fait l’effort de venir à 12h30 alors qu’ils avaient peut-être changé leur plan de voyage. Ça nous a bien soutenu dans les moments difficiles et il faut que ça continue parce que demain c’est un match capital pour le hand français, si on gagne on organise le tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques.

Vous ont-elles étonné ?
Elles m’ont étonné dans la maladresse seule devant la gardienne, même si ce n’est jamais facile de marquer face à une gardienne de ce niveau. Il y a quand même eu beaucoup trop de tirs en position favorable manqués, en ratant le cadre. Il y avait peut-être de la fébrilité, mais l’ensemble a tenu et on est passé.

Vous avez quand même un groupe imprévisible…
On a dépassé le stade de l’étonnement. C’est un Mondial difficile. La pression, la défaite contre l’Angola nous a mis nous a mis dans une position délicate.

Et maintenant la Corée du Sud, un adversaire qui a quelque peu déçu dans ce Mondial…
La Corée est très fatiguée. Il ne faut pas les laisser s’approcher. Il ne faut pas partir sur des feintes et après remonter des balles. Cela dit, c’est un adversaire déroutant. Il va falloir bien le préparer tactiquement, et avoir des jambes. Je connais l’importance pour la Corée de jouer le tournoi qualificatif chez elle.

La Corée, une équipe qui est votre bête noire…
Une équipe que nous n’avons jamais battu, et surtout pas en match officiel. C’est le moment. C’est une belle salle pour battre un bel adversaire et reprendre un avantage psychologique sur elle.

Matches de classement :
Dimanche – 9h, Bercy, places de 7e et 8e : Angola – Hongrie
Dimanche – 11h30, Bercy, places de 5e et 6e : France – Corée du Sud

La rédaction - François Giuseppi