
J.Fernandez : "Je n’ai pas forcément très bien compris"

Jérôme Fernandez - AFP
Jérôme, vous êtes-vous expliqués avec Claude Onesta ?
J’ai été voir Claude après l’entraînement. Il m’a donné ses explications. Je crois que le plus important, c’est l’équipe. Pas le rôle que j’ai sur le terrain en tant que joueur. Quand on fait appel à moi, j’essaie d’être le meilleur possible. Quand on est sur le terrain, il faut être bon et être bon sur la durée pour revenir et continuer à se faire plaisir avec cette équipe de France qui est tout simplement fantastique.
Etait-ce simplement une réaction de sa part née du match de la veille ou par rapport à autre chose ?
Je n’en ai aucune idée. On a une très, très grosse équipe, avec beaucoup de possibilités sur la base arrière. Il y aura forcément des rotations et des possibilités de jouer pour tout le monde.
Quelle a été votre réaction quand la polémique a éclaté ?
Quand les articles sont sortis, je n’ai pas forcément très bien compris tous les propos. Mais j’ai un petit peu d’expérience dans le milieu. Je sais qu’il ne faut pas tout prendre à la lettre. J’attendais vraiment de discuter avec Claude pour savoir ce qu’il en était. Moi, je me sens très bien. J’ai toujours envie d’aider cette équipe à avoir des résultats et je me prépare pour ça. Je suis à la disposition du coach et à chaque fois qu’il fera appel à moi, j’essaierai d’être le plus performant possible. Le débat s’arrête là.
« Jusqu’aux Jeux de Rio, tout est possible »
Vous dites que le débat est clos. Avez-vous compris ces explications ?
Oui. Claude l’a déjà exprimé au groupe. Lui prévoit d’abord l’avenir, tout en essayant d’être performant au présent, car on a quand même en vue une qualification pour les Jeux Olympiques. S’il me fait jouer, j’essaierai d’être bon et de lui prouver, comme je l’ai fait depuis 14 ans, que je peux revenir la prochaine fois. C’est une sélection nationale, pas un club. On sélectionne les meilleurs joueurs, le meilleur groupe possible. Tant que j’en fais partie, je suis heureux et je ferai tout pour y être.
D’un point de vue personnel, l’objectif, c’est d’aller aux Jeux de Rio (2016, ndlr), non ?
L’idée, c’est d’aller le plus loin possible. Le Mondial 2017 représente quelque chose de particulier pour moi. J’ai déjà eu la chance de participer à une compétition en France et en plus j’ai eu la grande chance de la gagner. Je sais déjà que celle-là, je ne la ferai pas. Jusqu’aux Jeux de Rio, tout est possible. Je vais tout faire pour maintenir mon niveau, ma forme et pour que Claude fasse appel à moi.
Quand Claude Onesta dit que vous n’êtes plus l’interlocuteur principal, cela ne remet-il pas en cause le fait que vous soyez le capitaine de cette équipe ?
Ce qu’on m’a relaté, ce n’est pas tout à fait ça. Je suis très heureux du rôle que j’ai à l’intérieur du groupe. Je pense que les joueurs sont satisfaits de ce que je fais à l’intérieur du groupe, sur et en dehors du terrain. Je n’ai pas envie de débattre sur ce qui s’est dit hier. Le plus important, c’est l’équipe et le résultat qu’on aura sur ce Mondial. La compétition va être longue et il y aura d’autres choses sur lesquelles débattre.