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Hand: Luka Karabatic a qualifié le PSG pour le Final 4... avec un calcul rénal

Victime d'une colique néphrétique, passé à l'hôpital 24h avant le coup d'envoi, le capitaine du PSG Luka Karabatic a pourtant tenu son rang, ce mercredi, pour mener les siens au Final 4 de Ligue des Champions.

Le PSG a décroché son ticket pour le Final Four de la Ligue des champions ce mercredi, en s’imposant face à Kiel (34-28), tenant du titre. Une qualification qu’il doit à son arrière Elohim Prandi, élu homme du match, mais aussi à Luka Karabatic, son capitaine courage. Le Français a disputé l’intégralité de la rencontre avec un calcul rénal, 24 heures après un séjour à l’hôpital.

"C’est surprenant ce qu’on peut faire avec l’adrénaline, la motivation, l’envie, s’est preque amusé le pivot à la fin du match. On oublie tout, même des douleurs, des sensations… Même si sur la fin, ça commençait vraiment à être dur." Le Parisien a connu deux jours cauchemardesques, malgré la qualification, la faute à une petite pierre s'étant formé dans son appareil urinaire.

Une sonde posée à l'hôpital

"Dans la nuit de lundi à mardi, vers 4h du matin, j’ai commencé à avoir mal au dos et mal devant, a-t-il commencé à raconter. C’était bizarre comme sensation et ça ne passait pas. Au bout d’un moment, je me suis souvenu que l’an dernier, j’avais eu un calcul rénal et que j’avais eu très mal. Le médecin m’avait dit qu’un deuxième pouvait se balader. Maintenant, il ne se balade plus, il est là."

Le calcul a causé une colique néphratique, qui était à l’origine de la douleur ressentie par Karabatic. "C’est monté très vite, donc j’ai pris un taxi et je suis arrivé à la clinique à 6h du matin, a-t-il poursuivi. On a fait un scanner, j’ai vu qu’y avait un calcul, qui était plus gros que la fois d’avant. Il y avait deux solutions : ou je me bourrais de médicaments et j’essayais de jouer, ou on me posait une sonde, pour éviter que le calcul bouge trop."

"J'ai prié pour que la douleur soit partie"

L’international français opte pour la deuxième option et se lance alors dans une course contre la montre. "Je devais passer à midi, et je suis passé finalement à 19h, sans manger. Je suis rentré à 20h chez moi et j’ai essayé de passer la meilleure nuit possible. J’ai prié pour que la douleur soit partie. Ça a eu l’air de tenir, sauf quand je vais aux toilettes évidemment…"

La sonde lui a en tous cas permis de disputer le match aux côtés de ses coéquipiers. Désormais, il espère que "cette sacrée aventure" s’achèvera bien. "Je suis content d’être qualifié et j’espère que ça se réglera le plus vite possible parce que, malheureusement, ça ne fait que commencer." Une évacuation rapide arrangerait Paris : la préparation du Final Four (le 12 et 13 juin à Cologne) se profile.

Corentin Parbaud avec Arnaud Valadon