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Euro de hand: les Experts ont (bien) fait le boulot

Les Bleus félicitent Thierry Omeyer, impérial contre la Croatie

Les Bleus félicitent Thierry Omeyer, impérial contre la Croatie - AFP

Dans l’obligation de l’emporter pour ne pas dire adieu aux demi-finales, l’équipe de France d’un grand Thierry Omeyer a dominé la Croatie sans trembler (32-24) ce samedi à Cracovie (Pologne) pour remporter une deuxième victoire en deux matches du tour principal de l’Euro. Pour atteindre le dernier carré, les Bleus devront battre la Norvège mercredi (18h15).

Il a débuté sous le maillot bleu en 1999 et affiche 38 printemps au compteur. Mais Thierry Omeyer est comme un bon vin. Il a beau vieillir, il régale toujours. Nouvelle preuve ce samedi. Avec des Bleus dans l’obligation de battre leur vieux rival croate pour continuer à croire aux demi-finales, le gardien tricolore s’est mis en mode muraille. Homme du match, « Titi » a encore écœuré la concurrence : 16 arrêts et même un but en fin de match (son deuxième en carrière en équipe de France) grâce à un tir depuis ses cages sur une relance rapide.

Avec un Omeyer à ce niveau, des autres cadres au diapason, une attaque tranchante et une défense étouffante, battre les joueurs français tend presque à la chimère. Les Croates en ont eu la confirmation. Dans ce vieux classique du hand, choc entre deux doubles champions olympiques, la Croatie n’a pas vraiment eu l’occasion d’y croire. Souvent serré les années précédentes, le duel a vite pris une tournure bleue. Après avoir pris les commandes à la 10e minute (4-3), Nikola Karabatic et ses coéquipiers seront restés en tête tout le match pour signer leur deuxième victoire en autant de matches du tour principal après le succès contre la Biélorussie.

Jusqu’à 11 buts d’avance

A court de solutions offensives et défensives, pris à la faute, les Croates ont subi et vu l’écart se creuser lors des séquences où les joueurs de Claude Onesta se retrouvaient en supériorité numérique. Passé à 11 buts à la 37e (22-11), l’écart ne redescendra plus sous les 7 longueurs. De quoi s’éviter des sueurs froides et permettre au sélectionneur d’impliquer les remplaçants. Un carton plein, quoi. Qu’il faudra confirmer mercredi (18h15) contre la Norvège pour atteindre le dernier carré.