
Costantini : « Un effet Bercy »

Valérie Nicolas prête à faire des miracles face à la Roumanie - -
Daniel Costantini, Bercy est-il l’endroit idéal pour briller ?
Je pense qu’il y aura un effet Bercy. Le public est dans l’obscurité, tu ne le vois pas. Par contre, tu le sens. Tu es investi d’une mission. Dernièrement, quelqu’un me disait que ça lui faisait penser à un ring de boxe. Tu sais qu’il va falloir te battre, donner le meilleur. Les filles nous ont fait une belle impression à Metz contre la Norvège. Il faudra des Roumaines costauds pour les battre. Je crois beaucoup en cette équipe de France.
Est-ce que Bercy peut paralyser certaines joueuses ?
Bercy est une salle qui décuple les qualités des bons et qui paralysent les meilleurs. Aujourd’hui, Olivier Kruhmbolz a trouvé son équipe. Je pense que les filles qu'il alignera sur le terrain seront susceptibles d’utiliser la drogue magique et autorisée de Bercy. C’est une salle où nous avons réalisé de nombreux miracles.
Que pensez-vous de la Roumanie ?
C’est un style à part. S’il y a une équipe qui se rapproche de la Roumanie, c’est la Russie. Et les Russes se sont imposées face à nous 31-20. Comme face à la Norvège, la France devra s’appuyer sur sa défense. Le collectif devra alterner entre l’agressivité et le soutien. Nous aurons à ce moment-là des ballons de contre-attaque. Bercy n’est pas la salle des gardiens. J’espère donc que Valérie Nicolas limitera les dégâts et que les gardiennes roumaines en perdront leur latin.
Sans Valérie Nicolas, la France ne serait pas aujourd’hui à ce niveau de la compétition…
C’est la MVP. Tout le monde en est conscient. Valérie rassure son équipe et elle fait douter l’adversaire. Lors du dernier match amical contre la Roumanie (victoire de la France25-24 en octobre dernier), elle avait réalisé 32 arrêts. C’est peut-être le record du monde. Ce soir, je pense qu’on va gagner.