
Costantini : « Je reste sur ma faim »

La Russie sur le toit du monde pour la seconde fois d'affilée - -
Le bilan de ce Mondial avec une 5e place ?
Je reste sur ma faim. Si on analyse les conditions avec des joueuses blessées comme Spincer, Baudoin, des filles importantes pour l’équipe, l’arrivée sur la fin de Signaté, et bien ce n’est pas si mal d’avoir obtenu le minimum avec cette 5e place qui donne le droit d’organiser un tournoi de qualification olympique. On est un peu déçu parce qu’on aurait rêvé d’une France à Bercy en demi-finale, mais au bout du compte, on repart d’ici en ayant obtenu quasiment un billet pour les Jeux olympiques.
La France est-elle à sa place avec notamment des carences en attaque ?
Les équipes classées devant nous ont une qualité de circulation de balles et d’engagement offensif que nous n’avons pas. C’est la caractéristique de l’équipe de France, d’être limitée en attaque mais de puiser dans des vertus morales la capacité de faire déjouer l’adversaire. J’espère qu’Olivier Krumbholz va un peu gommer ça pendant la préparation olympique parce qu’il faut progresser au niveau de l’attaque.
La relève a-t-elle eu lieu pendant ce Mondial ?
Celles qui ont assuré le standing de l’équipe de France sont Pecqueux-Rolland, Nicolas, Wendling, Cano, Tervel, des filles présentes en 2003. Aux jeunes maintenant d’arriver progressivement. On a vu avec Ayglon, Tounkara, Dembelé, Signaté des filles qui doivent se persuader qu’elles peuvent faire aussi bien que les anciennes.
Qatar, Corée du Sud, plus un pays africain… avec les deux premières qualifiées pour Pékin, l’objectif de ce tournoi qualificatif est à la portée de la France…
Oui ça va se passer chez nous, avec notre public et une préparation optimale. Plus important, il faudra se préoccuper de quelle préparation olympique sera offerte aux filles. Pour espérer faire quelque chose à pékin, il faudra que les meilleures soient là et qu’elles aient beaucoup travaillé ensemble.
Priorité à la tactique pour les mois à venir ?
Il va falloir se renouveler parce que nos schémas tactiques sont ceux de 1999. On a vu qu’on ne surprenait plus. Sur le plan individuel des progrès ont été constaté. Si on veut faire quelque chose aux JO il va falloir surprendre.