
Euro hand: du positif pour les Bleues, qui basculent dans l'objectif or olympique

Pauletta Foppa (20 ans), l'un des nouveaux visages des Bleues. - AFP
MVP de l’Euro mais battue en finale avec ses coéquipières par la Norvège, Estelle Nze Minko l’a assuré dès la fin du match au micro de TF1: "L’or olympique? Oui, c’est l’objectif." Fraîchement médaillées d’argent au Danemark, les Bleues se sont rassurées, un an après leur crash retentissant au Mondial japonais (13e), où elles étaient pourtant tenantes du titre.
Déjà qualifiées pour le rendez-vous olympique de l’été prochain à Tokyo, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont fait le plein de confiance à Herning. Le collectif rajeuni a prouvé sa capacité à lutter avec les meilleures nations européennes, qui seront ses principales rivales dans la capitale japonaise.
Des jeunes joueuses de plus en plus rodées
"Il y a de quoi être optimiste, on a un mix de jeunes joueuses et de plus expérimentées, on a énormément de potentiel", saluait d’ailleurs Nze Minko au micro de TF1. Avec une moyenne d’âge tout juste en-dessous de 27 ans, le collectif bleu a de l’avenir, à l’image de Pauletta Foppa, 20 ans le 22 décembre et meilleure marqueuse de la finale avec cinq buts.
Orlane Kanor (23 ans), Méline Nocandy (22 ans) ou encore Océane Sercien-Ugolin (23 ans) sont les autres visages de la nouvelle générale tricolore, fortement responsabilisée pendant l’Euro.
"Ce sont de jeunes joueuses qui ont l’avenir devant eux. L’expérience norvégienne a fait la différence (dimanche) pour contenir les assauts français dans les dix dernières minutes. Mais les JO arrivent vite, c’est une compétition capitale pour nous, nous avons un collectif jeune et on pourra être nettement meilleurs cet été si on les retrouve", promettait Olivier Krumbholz au micro de beIN Sports.
L'or olympique, la dernière pièce manquante
L’expérience accumulée ne sera pas de trop pour un groupe où seules six joueuses avaient participé à l’épopée olympique de Rio, ponctuée par une médaille d’argent: Siraba Dembélé, Alexandra Lacrabère, Amandine Leynaud, Estelle Nz Minko, Grace Zaadi et Béatrice Edwige.
Leader des Bleues sur le terrain pendant l’Euro, Zaadi n’avait disputé que des bouts de matchs aux JO 2016. Cinq ans plus tard, la demi-centre sera l’une des stars de la compétition.
Double championne du monde et championne d’Europe, l’équipe de France n’a jamais été championne olympique au contraire des hommes, titrés à Pékin en 2008 et Londres en 2012. Olivier Krumbholz et ses joueuses en rêvent pour faire basculer le handball féminin dans la même dimension que celle atteinte par les "Experts".