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Au cœur de la fête

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C’est désormais une habitude. L’équipe de France a fêté un nouveau titre acquis ce dimanche en finale des championnats du monde suédois. Le tout devant plus de 200 supporters qui avaient fait le déplacement.

« On ne va pas dormir de la nuit. Ni la nuit prochaine. De toute façon, nous sommes habitués, ça fait trois ans que ça dure... » Michaël Guigou annonce la couleur. Sur le toit du monde, après leur victoire en finale des championnats du monde contre le Danemark (37-35 après prolongation), les Français avaient bien l’intention de fêter leur quatrième étoile mondiale. Et avec eux, l’ensemble des supporters (environ 200) présents à Malmö.

Mais avant d’enflammer la nuit suédoise, la bande à Onesta a profité des moments de bonheur dans l’enceinte qui a vu les Bleus remporter leur quatrième compétition de rang. Après la traditionnelle et désormais habituelle farandole des joueurs, Jérôme Fernandez et ses copains ont une nouvelle fois eu droit aux honneurs du podium. Aux honneurs de la première marche. Nikola Karabatic embrasse Michael Guigou. Guillaume Gille plaisante avec Luc Abalo. Le tout au son du traditionnel « We are the Champions » de Queen.

Derrière les champions, les supporters français fêtent comme il se doit leur héros. « Qui ne saute pas n’est pas français », « Et une, et deux, et trois, et quatre étoiles » sont les tubes du jour. Quatre astres comme quatre titres de champions du monde. Et pour marquer le coup, l’équipementier de la sélection avait préparé un maillot avec quatre étoiles. C’est alors que les officiels apportent le lourd et imposant trophée. Comme un symbole, ce sont Thierry Omeyer et Jérôme Fernandez, deux des cadres de cette formation, qui le soulèvent.

Deux heures après le match, Bingo seul au monde

Aux premières notes de la Marseillaise chantée à tue-tête par l’ensemble du groupe, les enfants des joueurs filent vers leur père. Le fils de Jérôme Fernandez retrouve son papa de capitaine. Tout comme la fille de Thierry Omeyer, collier de fleurs bleu, blanc, rouge sur la tête. Dans un coin de la salle, Jackson Richardson a les larmes aux yeux. L’ancien capitaine de cette équipe mesure le chemin accompli par cette formation.

La rencontre est désormais terminée depuis plus de deux heures. Claude Onesta, fier de ses joueurs, serein et sans triomphalisme, s’est présenté devant la presse. Les joueurs défilent un par un. Tous sauf Arnaud Bingo. L’ailier de Tremblay-en-France, toujours en tenue, est assis sur le banc de son équipe. Des étoiles plein les yeux, celui qui s’est fait une place dans cette sélection au gré des blessures profite de l’instant. Les techniciens continuent de démonter la salle devant un Bingo imperturbable. La fête ne pourra pas commencer sans lui.

P.Ta. avec R.M. et N.J. à Malmö