
Open de France : Dubuisson fait déjà le "show"
Victor Dubuisson s’applique à entretenir sa « légende ». Ce mercredi, à la veille du début de l’Open de France, le n°1 tricolore a ajouté une ligne de plus à son historique plutôt tendu avec les médias de son pays. Invité à s’exprimer devant les micros aux alentours de 15h, le Français a d’emblée marqué son territoire en voulant empêcher un journaliste du quotidien L’Equipe de participer à la conférence de presse car il n’avait pas apprécié l’un de ses articles.
« Je ne t'empêche pas d’aller sur les greens, tu ne m'empêche pas d'aller en conférence », a répliqué « l’accusé », avant que Dubuisson ne soit raisonné par son staff et que la conférence ne démarre normalement, en présence du journaliste visé. Après cet incident, il n’était donc pas étonnant qu’une question sur la fraîcheur des relations entre le Cannois et la presse française soit posée. Réponse cinglante de Dubuisson : « Je vais passer cette question ».
« Pas là pour se faire de la publicité »
Comme le 37e mondial ne fait rien comme tout le monde, il avait invité 24 jeunes golfeurs âgés de 8 à 14 ans, issus d’un club local, à assister à cette conférence de presse. Assis parmi les journalistes, ces enfants ont pu poser leurs questions à Dubuisson, ravi de son effet. « Là, je suis content, car quand les jeunes me posent des questions, je sais qu’ils ont vraiment envie d’avoir une réponse sincère », a-t-il lâché.
Et au moment d’expliquer sa cote d’amour plutôt faible auprès du public français par rapport à ses résultats, Dubuisson (25 ans) est là aussi droit dans ses bottes : « Je suis quelqu’un qui n’est pas là pour se faire de la publicité. J’aime bien faire plaisir aux gens, mais j’aime bien le faire discrètement. C’est peut-être ça qui me joue des tours, malheureusement. Je fais plein de choses en dehors des tournois mais je le fais pour les gens, par gentillesse et par amour. Quand je fais quelque chose, je n’ai pas besoin de demander à des journalistes de venir pour en faire parler. Les gens se font peut-être une mauvaise image de moi mais peu importe, je suis quelqu’un de vrai. » Les sceptiques ont encore pu le constater ce mercredi.